Mauricio Kagel

La Trahison Orale

Archive 1983
Chaillot – Théâtre national de la Danse
1 janvierjan.

La Trahison Orale (Une épopée musicale sur le diable, 1983)
de Mauricio Kagel
D'après "les Evangiles du Diable" selon la tradition populaire
Textes recueillis par Claude Seignolle
Conseiller pour le livret, Claude Gaignebet
Avec W. Coquillat, J.-P. Drouet, A.-M. François, G. Gallardo, P. Legris, J. Léandre, G. Renon, G. Sylvestre, M. Viard

Raconter c'est toujours trahir, constate Kagel. La Trahison orale, c'est le relevé poétique et musical de l'empreinte laissée par le mythe du Diable dans l'imaginaire français. Le Diable m'intéresse autant que Dieu, d'ailleurs ils sont à mes yeux complémentaires proclame Kagel pour qui seule compte la dynamique inventive du thème, le pouvoir de l'imagination qu'il fait proliférer, l'invention projetée dans un espace-référence au surnaturel qui dort en chacun de nous
Dans un espace morcelé en paliers, escaliers, et plans inclinés, dix personnages racontent, - donc trahissent - le  Diable dans tous les avatars fomentés par la tradition. Le récit des actants, conçus comme des bardes et des jongleurs, des troubadours et des trouvères, des ménestrels et autres diseurs, est soutenu par une partition musicale empruntant au lied allemand ses formules d'accompagnement tandis que les apparitions  du Diable sont voulues brutales, intenses et volontiers magiques.

M. Weiss

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