Bernard Sobel
La chute de l'Egoïste Johann Fatzer
1 janvierjan.
La chute de l'Egoïste Johann Fatzer
de Bertold Brecht
Version scénique, Heiner Müller
Mise en scène, Bernard Sobel
Scénographie, Gilles Aillaud
Voici le point de départ de la Fable de Brecht : pendant la première guerre mondiale, quatre hommes désertent et se cachent dans l'appartement de l'un d'eux où ils attendent la révolution. La révolution qui ne vient pas. L'absence de meilleurs possibilités d'expansion pour leurs exigences révolutionnaires endiguées les amène à se radicaliser les uns contre les autres et à se nier réciproquement. Nous avons là l'expression métaphorique d'une situation qui revient sans cesse dans l'histoire allemande, à savoir l'isolement de la gauche depuis la guerre des paysans.
Il est important pour l'efficacité des textes théâtraux qu'ils soient étayés par un maximum de situation-modèles anciennes : les Niebelungen, une ébauche de Faust, les Brigands, Danton. Nous n'avons de Brecht aucune ébauche ni aucune pièce achevée qui reprenne et prolonge cette Fable de départ.
Heiner Müller
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