x + 7 / The last poets

The Last Poets / x + 7

Archive 1977
Salle Wagram
1 janvierjan.

The last poets
La récitation rythmique des grands poèmes épiques de l'Afrique de l'Ouest par les griots est considérée avec raison comme une des contributions artistiques importantes de cette partie du monde. C'est cet héritage qui a été retrouvé avec une intensité terrifiante par les Derniers Poètes. Les percussions et quelques instruments mélodiques forment encore la trame sur laquelle va se développer une scansion qui, elle est bien new yorkaise. C'est la parole de la rue, magnifiée, multipliée, mais conservant sa verdeur, et posant sans ambiguité les problèmes politiques du ghetto. Un art parfaitement original, mais aussi un message important. Une rencontre saisissante entre les sons de l'Afrique ancienne et la parole américaine d'aujourd'hui.
Papa Oyeah Mackensie
X + 7

Pour importante que la musique afro-américaine puisse être, elle ne doit pas faire oublier la contribution des Africains établis en Europe, après des périples complexes. Périples culturels issus des nombreuses variantes du colonialisme, et qui ont composé une mosaïque qui est celle de la musique de demain : Papa Oyeah Mackensie, ghanéen venu en Suisse précédé de sa réputation de jazzman, inspiré donc de la musique américaine, et qui présente maintenant un one-man-show dans lequel il a oublié la trompette pour l'impressionnante panoplie des instruments traditionnels africains auquel il mêle son chant. Et l'X +7, orchestre à géométrie variable du bassiste antillais Louis Xavier qui poursuit depuis des années un travail passionnant sur la musique traditionnelle de son pays, tradition vivifiée par les influences des musiques africaines, américaines, brésilienne, dans ce qu'elles ont de plus contemporain.