Robyn Orlin
Née en 1955 à Johannesburg et surnommée « l’irritation permanente », Robyn Orlin révèle, à travers son œuvre, la réalité difficile et complexe de son pays en y intégrant diverses expressions artistiques (texte, vidéo, arts plastiques…). Ses premières œuvres, parmi lesquelles Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting each other (1999) ou we must eat or suckers with the wrappers on (2001) lui valent une reconnaissance internationale. De septembre 2005 à la fin 2007, Robyn Orlin est accueillie en résidence au CND de Pantin, où elle crée When I take off my skin and touch the sky with my nose, only then I can see little voices amuse themselves… et Hey dude… i have talent… i’m just waiting for god… un solo pour la danseuse-chorégraphe Vera Mantero. Invitée à l’Opéra de Paris en 2007, elle y crée L’Allegro, il penseroso ed il moderato (musique de Haendel), puis présente deux ans plus tard, Babysitting Petit Louis au Louvre, avec huit gardiens du musée. Ses œuvres récentes incluent Oh Louis… We move from the ballroom to hell while we have to tell ourselves stories at night so that we can sleep (2017), avec Benjamin Pech, Les Bonnes (2019) et we wear our wheels with pride and slap your streets with color… we said ‘bonjour’ to satan in 1820… (2021), avec les danseurs de Moving Into Dance Mophatong.
Cet automne
Robyn Orlin, Garage Dance Ensemble, uKhoiKhoi …How in salts desert is it possible to blossom...
Pour la première fois, Robyn Orlin rencontre l’emblématique compagnie sud-africaine Garage Dance Ensemble, qui pratique une danse-théâtre engagée pour l’égalité et la justice sociale. Avec les interprètes de la région Nord-du-Cap, elle crée une performance débridée qui interroge les origines de la violence sociale.
Robyn Orlin au Festival d'Automne