Meg Stuart

Née en 1965 à la Nouvelle-Orléans, Meg Stuart vit et travaille entre Berlin et Bruxelles. En 1983, elle intègre une formation de danse à l’Université de New Yorkqu'elle poursuit au sein du Movement Research et s’implique activement sur la scène chorégraphique new yorkaise. Invitée à se produire au Festival Klapstuk à Louvain en 1991, elle créé sa première pièce, Disfigure Study, qui marque le début de sa carrière en Europe. Le corps y est une entité physique vulnérable – un corps déconstruit, distordu, déplacé – mais qui résonne encore dans sa capacité à faire sens. Meg Stuart fonde sa compagnie Damaged Goods à Bruxelles en 1994. De cette structure naîtra plus d’une trentaine de productions. L’artiste développe également des projets vidéo, des installations et des créations in situ. L’improvisation est un élément fondamental de la pratique de Meg Stuart. S’associant à des artistes de différentes disciplines, Meg Stuart travaille à l’élaboration d’un nouveau langage qui se joue des frictions entre danse et théâtre. Au cours de sa carrière, elle collabore notamment avec les artistes plasticiens Gary Hill et Ann Hamilton, et les compositeurs Hahn Rowe et Brendan Dougherty. Ses résidences au Schauspielhaus Zurich (2000-2004) et à la Volksbühne Berlin (2005-2010) l’ouvrent à des collaborations avec Stefan Pucher, Christoph Marthaler et Frank Castorf. Sa création, Celestial Sorrow (2018), est créée en collaboration avec l’artiste visuel indonésien Jompet Kuswidananto.

Meg Stuart au Festival d’Automne à Paris :
2000 Highway 101 (Centre Pompidou)
2002 Disfigure Study (Théâtre de la Bastille)
2007 Blessed (Théâtre de la Bastille)
2011 the fault lines (Ménagerie de Verre)
2011 VIOLET (Centre Pompidou)
2017 Shown and Told, avec Tim Etchells (Centre Pompidou)