Aristide Tarnagda
Né en 1983 à Ouagadougou, Aristide Tarnagda étudie la sociologie, puis devient comédien au Théâtre de la Fraternité. Sa rencontre avec Koffi Kwahulé a été́ déterminante. Depuis l’écriture s’est ancrée au cœur de sa vie. Alors, tue-moi en est le premier acte. D’autres textes suivent : De l’Amour au cimetière (2008), Les Larmes du ciel d’août (2011), Et si je les tuais tous Madame (2012), Sank ou la patience des morts (2016), enfin Terre rouge. Façons d'aimer (2017), lauréat 2017 du Grand prix littéraire d’Afrique noire.
Il collabore régulièrement avec la metteuse en scène Marie-Pierre Bésanger. Ensemble, ils créent Vêenem ou l’attachement (2009) et Terre rouge (2012), au Festival des francophonies. Et si je les tuais tous Madame est créé en 2012 au Festival Les Récréâtrales à Ouagadougou et présenté́ au Festival d’Avignon en 2013. Dans le cadre des Récréâtrales 2016, il signe la mise en scène d’un texte d’Hakim Bah Gentil petit chien avec des élèves de la Comédie de Saint-Etienne et des artistes stagiaires du Labo ELAN 2014/2016. Son texte Sank ou la patience des morts est lu au Festival d’Avignon 2017 dans le cadre du cycle de lecture Ça va, ça va le monde ! de RFI. Il en signe une co-mise en scène avec Pierre Lambotte, qui est présentée dans le off du Festival d’Avignon 2017.
Comme comédien, il joue dans les créations des metteurs en scènes Christian Schiaretti (Une Saison au Congo, La Tragédie du Roi Christophe), Alexandre Koutchevsky (Ciel dans ma ville, Mgoulsda yaam), et Eva Doumbia (La Traversée).
Depuis 2014, il est le coordonnateur du Labo ELAN des Récréâtrales et prend, en 2016, la suite d’Etienne Minoungou en devenant le directeur général des Récréâtrales.