Alexandre Sokourov

Né en Sibérie en 1951 d’un père militaire qu’il accompagne en Pologne et en Turkménistan, Alexandre Sokourov suit des études au VGIK (l’école de cinéma de Moscou) avant de réaliser des documentaires. Son film de fin d’études, La Voix solitaire de l’homme (1979) est refusé par la direction du VGIK mais suscite l’admiration et l’amitié d’Andrei Tarkovski. Certains de ses documentaires, réalisés pour les studios de Léningrad (Lenfilms) seront, de la même façon, refusés par le gouvernement. Longtemps, Alexandre Sokourov sera un cinéaste acharné à poursuivre une œuvre menacée par la censure. Le dégel et la perestroika libèrent enfin son cinéma. À partir de 1988, il réalise une série de films-essais, notamment la série intitulée Élégies.La trilogie Le Deuxième cercle (1990), La Pierre (1992), Pages cachées (1993), Mère et fils (1997) et plusieurs prix internationaux le placent définitivement sur le devant de la scène.
En vingt ans, Alexandre Sokourov a réalisé plus de quarante films, essais, documentaires, longs métrages de fiction, adaptations littéraires (Bernard Shaw, Flaubert, Dostoïevski),  « portraits » de personnages historiques (Hitler, Lénine, Hirohito)  ou de simples personnes russes (Maria, Alexandra) ou japonnaises (Une vie humble, Dolce).


Alexandre Sokourov au Festival d'Automne