Trajal Harrell

Maggie the Cat

Archive 2023
Danse
1/3

Première française

50min

Choréographie, costumes, scénographie et son, Trajal Harrell
Avec Stephanie Amurao, Maria Ferreira da Silva, Titilayo Adebayo, Helan Boyd Auerbach, Vânia Doutel Vaz, Rob Fordeyn, Challenge Gambodete, Trajal Harrell, Christopher Matthews, Nasheeka Nedsreal, Tiran Normanson, Perle Palombe, Songhay Toldon, Ondrej Vidlar
Scénographie, Erik Flatmo, Trajal Harrell
Lumières, Stéfane Perraud
Assistant, Lennart Boyd Schürmann
Dramaturgie, Katinka Deecke

Production Manchester International Festival
Production en tournée Causecélèbre vzw
Diffusion ART HAPPENS
Maggie the Cat fait partie de la trilogie Porca Miseria, commande du Manchester International Festival ; Schauspielhaus Zürich ; ONASSIS STEGI ; Kampnagel (Hambourg) ; Holland Festival ; The Barbican – Dance Umbrella (London) ; NYU Skirball (New York) ; Berliner Festspiele ; The Arts Centre at NYU Abu Dhabi

La Villette (Paris) et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation

Avec le soutien de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique en France
Le Portrait Trajal Harrell est présenté avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels

France Culture est partenaire du Portrait Trajal Harrell

Maggie the Cat s’inspire de Maggie, personnage principal d’une des pièces les plus célèbres du théâtre moderne, La Chatte sur un toit brûlant de Tennessee Williams. Sous la forme d’une parade fascinante aux allures de défilé, Trajal Harrell, au sommet de son art, embrasse culture populaire et savante, dans un même élan.

Au-devant de la scène, Trajal Harrell introduit son personnage, Big Mama, et Maggie the Cat. La référence à la pièce de Tennessee Williams et au Mississippi vont irriguer la soirée tout entière. Mais pour le chorégraphe, il s’agit de déplacer la focale. Le nom de « Maggie » devient une prière sans cesse répétée au rythme des figures des interprètes réunis au plateau. De simples accessoires, serviette, couette, oreiller, Trajal Harrell va faire les éléments d’un vestiaire précieux et la maison de Maggie, abandonnée, devenir un théâtre de la mode. Comme à son habitude, le créateur fusionne danse de cours et gestuelle plus urbaine dans un grand mix en mouvement. À moins, bien sûr, qu’il ne veuille rendre hommage aux figures invisibles de la pièce de Williams et du film hollywoodien, à ces personnages noirs de la classe des serviteurs qui observent et s’amusent à jouer Maggie derrière le rideau. Maggie the Cat est riche de contrastes, enlevé tel un cri d’amour. Et lorsque les interprètes laissent au sol les traces de leurs pas, la danse se fait mémoire vive.

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