Talents Adami Théâtre Lucia Calamaro
Le Bruit de l’autre
© Le Bruit de l'autre, Talents Adami Théâtre Lucia Calamaro © Hugo Horsin ©
© Le Bruit de l'autre, Talents Adami Théâtre Lucia Calamaro © Hugo Horsin ©
© Le Bruit de l'autre, Talents Adami Théâtre Lucia Calamaro © Hugo Horsin ©
© Le Bruit de l'autre, Talents Adami Théâtre Lucia Calamaro © Hugo Horsin ©
Écriture et mise en scène, Lucia Calamaro
Interprètes et collaboratrices/collaborateurs, Thomas Bellein, Célia Bouy, Maxime Boutéraon, Adèle Journeaux, Zakaria Kadoussi, Madalina, Savannah Rol, Thomas Sagot
Assitante à la mise en scène, Elisa Alessandro
Coproduction Adami ; Festival d’Automne à Paris
En collaboration avec l’Atelier de Paris / CDCN
L’Adami et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en collaboration avec l’Atelier de Paris / CDCN.
Avec le soutien de l’Institut Culturel Italien de Paris.
Grâce au dispositif Talents Adami Théâtre – accueilli pour la onzième année à l’Atelier de Paris – et à l’invitation du Festival d’Automne, Lucia Calamaro a sélectionné huit jeunes interprètes et signe le premier volet d’une recherche personnelle intitulée La trilogie des Humeurs affectives. Le Bruit de l’autre est une réflexion sur la naissance, le maintien, l’effilochage des liens. Sur ce qui les fait éclore, durer, se détruire, renaitre.
L’état affectif – affetto en italien – implique constamment une double contrainte : un intérieur/extérieur qui charrie avec lui tout un attirail de besoins, gênes, désespoirs, actions, inerties, joies et peurs rarement avoués mais très activés dès que l’Autre intervient dans notre périmètre. Cet état est le territoire qui se crée, ou pas, entre Moi et l’Autre, où l’on peut se poser cette question : « Ça va ? ». Dans une vie, l’humain s’entête à chercher ces Autres qui provoqueront en lui des sentiments. Pour l’artiste Lucia Calamaro, ces perpétuelles tentatives d’aimer beaucoup, d’aimer tout court, de choyer, de chérir, de chercher et par-fois trouver – ou pas – à qui donner son amour sont profondément émouvantes. Selon elle, « cette quête est une chose qui me rassure ». Peut-être témoigne-t-elle du fait que l’humain, bien que fortement replié sur lui-même, ne peut pas encore se passer totalement de l’Autre. Du moins pour le moment.