Susanne Kennedy Markus Selg
ANGELA (a strange loop)
Concept, texte et direction, Susanne Kennedy
Conception et mise en scène, Markus Selg
Interprètes, Diamanda La Berge Dramm, Ixchel Mendoza Hernández,
Kate Strong, Tarren Johnson, Dominic Santia
Voix, Diamanda La Berge Dramm, Cathal Sheerin, Kate Strong,
Rita Kahn Chen, Rubina Schuth, Tarren Johnson, Susanne Kennedy,
Ethan Braun, Dominic Santia, Ixchel Mendoza Hernández,
Marie Schleef, Ruth Rosenfeld
Conception sonore et montage, Richard Alexander
Bande sonore, Richard Alexander, Diamanda La Berge Dramm
Musique live, Diamanda La Berge Dramm
Vidéo, Rodrik Biersteker, Markus Selg
Costumes, Andra Dumitrascu
Dramaturgie, Helena Eckert
Lumière, Rainer Casper
Collaboration artistique et direction de la tournée, Friederike Kötter
Assistante plateau, Lili Süper
Assistantes costumes, Anastasia Pilepchuk, Anna Jannicke
Stagiaire à la mise en scène, Tobias Klett
Production, ULTRAWORLD PRODUCTIONS
Management, Something Great – Berlin
Production artistique, Philip Decker
Production technique, Sven Nichterlein
Construction décors, Stefan Pilger
Diffusion internationale, Rui Silveira & Cathal Sheerin – Something Great
Production ULTRAWORLD PRODUCTIONS
Management Something Great – Berlin
Production artistique Philip Decker
Production technique Sven Nichterlein
Construction décors Stefan Pilger
Diffusion internationale Rui Silveira – Something Great
Tournée Niki Fischer – Something Great
Coproduction Wiener Festwochen (Vienne) ; Festival d’Automne à Paris ; Odéon-Théâtre de l’Europe (Paris) ; Festival d’Avignon ; Holland Festival (Amsterdam) ; Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; National Theatre Drama / Prague Crossroads Festival ; Romaeuropa Festival (Rome) ; Teatro Nacional de São João (Porto) ; Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz (Berlin)
Avec le soutien de Stichting Ammodo (Ammodo Foundation) ; Kulturstiftung des Bundes (Fondation fédérale allemande pour la culture), avec le soutien du Beauftragte der Bundesregierung für Kultur und Medien (Commissaire du gouvernement fédéral allemand pour la culture et les médias)
L’Odéon-Théâtre de l’Europe et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès
"Une chose est sûre : ce que l’on voit ici, on ne l’a jamais vu au théâtre. Et ce n’est pas tous les jours que l’on peut saluer la découverte d’un univers scénique d’une telle puissance et d’une telle singularité que celui dont Susanne Kennedy fait montre dans Angela (A Strange Loop)." Le Monde
"Descartes, sous acide, en proie au doute permanent : est-on hier ou demain, en route vers le futur ou le passé, en train de mourir ou de renaître, de voir la mère se transformer en sa fille ou d’observer les yeux écarquillés l’adolescente prendre métaphoriquement le corps de sa génitrice, accouchant d’elle-même par la bouche et non par le vagin ? Sous le thriller tripé, un gouffre métaphysique s’est dessiné. Est-ce qu’on meurt de ne jamais se rencontrer ?" Libération
"Singulière leçon de philosophie, la pièce aborde avec délicatesse le thème de l’angoisse du passage vers l’au-delà. Dans cet univers surréaliste, nul ne s’étonne du retour des enfers d’Angela." Les Inrocks
En disséquant le quotidien de la vie d’une femme bientôt atteinte d’une étrange maladie, Susanne Kennedy et Markus Selg proposent une fascinante plongée dans l’au-delà des apparences, l’envers d’un monde « d’après » où le réel et le virtuel deviennent de plus en plus difficiles à distinguer.
De la naissance à la mort et au-delà, ANGELA (a strange loop) nous plonge dans le quotidien d’une femme, peu à peu gagnée par les symptômes d’un mal mystérieux. Dans une sorte de studio de télévision posthumaniste, vaste chambre d’écho qui est peut-être aussi le reflet de l’intériorité de leur protagoniste principale, la metteure en scène Susanne Kennedy et l’artiste Markus Selg instaurent un vertigineux jeu de miroirs et de distorsions, dans lequel les interprètes se rapprochent étrangement d’une réalité parfaite mais artificielle. Avec ces dialogues en play-back légèrement décalés, comme si les comédiens tentaient d’imiter la vraie vie, ils brouillent la frontière entre le vrai et le faux. Zoomant sur les gestes anodins et les flux de conscience qui forment la boucle étrange de sa routine quotidienne, sur les millions d’expériences infimes qui constituent tout être humain, ils tentent de saisir ce qui fait qu’Angela est Angela. Et à travers elle, ce que signifie être soi dans le monde d’aujourd’hui.
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