Nadia Beugré
Prophétique (on est déjà né.es)
Direction artistique, Nadia Beugré
Scénographie, Jean-Christophe Lanquetin
Création lumière, Anthony Merlaud
Assistant à la direction artistique, Christian Romain Kossa
Interprètes, Beyoncé, Canel, Jhaya Caupenne, Taylor Dear, Acauã El Bandide Shereya, Kevin Kero
Production Libr’Arts ; Virginie Dupray
Coproduction Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Théâtre Le Rideau de Bruxelles ; Montpellier Danse ; Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise ; Holland Festival (Amsterdam) ; CULTURESCAPES 2023 Sahara ; ICI–CCN de Montpellier – Occitanie / Pyrénées Méditerranée – Direction Christian Rizzo ; Fonds Transfabrik – Fonds franco-allemand pour le spectacle vivant ; Tanz im August – Internationales Festival Berlin ; HAU Hebbel am Ufer (Berlin) ; La Place de la danse CDCN Toulouse Occitanie ; théâtre Garonne, Scène européenne (Toulouse) ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris ; SPIELART Festival (Munich) ; Théâtre de Freiburg ; Montpellier Danse – Agora, cité internationale de la danse – accueil-studio ; Africa Moment
Avec le soutien de la Drac Occitanie / ministère de la Culture au titre de compagnie conventionnée
Remerciements Ivoire Marionnettes Abidjan ; Institut français de Côte d’Ivoire
Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise, Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès
Divas de nuit, coiffeuses de jour, parfois clandestines et toujours solidaires, être une femme transgenre à Abidjan, c’est vivre au quotidien comme dans un ring de boxe. Avec Prophétique (on est déjà né.es), Nadia Beugré écoute ce qu’elles ont à dire dans une société qui fait semblant de ne pas les voir.
Nadia Beugré s’intéresse de près aux marginalisés, aux « échoués » ou aux « rêveurs » comme elle se plaît à les appeler. Marquant un retour dans sa ville d’origine, la chorégraphe s’est rapprochée des membres de la communauté transféminine d’Abidjan. La société les appelle « les folles » et préférerait les ignorer. Mais dans le quartier de Yopougon, tout le monde les connaît. Elles sont les reines des nuits de la ville ivoirienne, tressent dans les salons de coiffure, sont parfois clandestines mais toujours terriblement solidaires. Pour des invisibles, elles prennent « une place folle », rappelle la chorégraphe qui a partagé leur quotidien et vu leurs manières d’enflammer les clubs, puisant dans les énergies du voguing et du coupé-décalé. Dans un espace sans attribution, en transition perpétuelle, six interprètes, professionnels ou non, d’Abidjan et d’Europe, se font les porte-voix de leurs luttes et les corps de leurs danses. Elles racontent l’histoire de ces existences prophétiques qui, depuis les périphéries, fabriquent d’autres centres.
Dans le même lieu
Mathilde Monnier Territoires
Investissant les galeries du Centre Pompidou le temps d’un week-end, Mathilde Monnier propose avec Territoires un travail sur la mémoire et la circulation, comme « une collection de 30 ans de gestes issus de ses créations ». Une façon de faire jouer la mémoire au présent, dès maintenant, ou par anticipation.
Apichatpong Weerasethakul Rétrospective intégrale des films et vidéos
Apichatpong Weerasethakul présente la rétrospective intégrale de ses films au Centre Pompidou : ses huit longs métrages, la trentaine de films courts (et rares) qu’il a réalisés, des œuvres collectives ainsi que deux longs métrages dont il est le producteur.
Apichatpong Weerasethakul Particules de nuit
Le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul est l’invité du Festival d’Automne et du Centre Pompidou. Il expose une dizaine d’installations vidéos qui transforme l’ancien solarium en un espace nocturne habité par les réminiscences biographiques et architecturales.
Apichatpong Weerasethakul A Conversation with the Sun (VR), extended edition
Seconde incursion du cinéaste thaïlandais dans le domaine de la performance, A Conversation with the Sun (VR), extended edition, présentée à Paris dans une nouvelle version enrichie d’une troisième partie, fabrique à l’aide de la réalité virtuelle les conditions d’un rêve collectif.
Ligia Lewis Still Not Still
La chorégraphe Ligia Lewis poursuit avec Still Not Still sa réflexion sur les silences et les zones d’ombres de l’Histoire. Dans cette pièce, les interprètes rejouent en boucle une partition dont la dimension burlesque ne fait que souligner le tragique.
Mohamed Bourouissa, Zazon Castro Quartier de femmes
À la croisée du théâtre et du stand-up, le premier spectacle du plasticien Mohamed Bourouissa met en scène le parcours de vie et les transformations d’une femme incarcérée. Sans surplomb, ni pathos, la pièce déjoue par l’humour le caractère plombant de ce dont elle témoigne.
Forced Entertainment Signal to Noise
La compagnie menée par Tim Etchells fête ses quarante ans d’existence et n’en finit pas de se renouveler. Plongés dans une réalité virtuelle qui vacille, six comédiennes et comédiens se voient dépossédés de leurs voix, et de leur être. C’est à ne plus rien y comprendre… Bienvenue dans ce nouveau monde.
Calixto Neto IL FAUX
Partant du constat qu’un corps noir est de fait exposé au danger de l’expropriation, soit du vol de lui-même, Calixto Neto tente de résister sur scène au contrôle extérieur et au risque d’annihilation. Dans cet exercice de ventriloquie, le chorégraphe brésilien cherche les mots pour en écrire la danse.
Sébastien Kheroufi Par les villages
C’est au balbutiement de son parcours artistique que Sébastien Kheroufi découvre Par les villages, de Peter Handke qui évoque le retour d’un écrivain dans son village natal. Dans ce contexte crépusculaire où un univers décline au profit d’un autre, s’élèvent les voix des « offensés et humiliés » qui autrefois se taisaient.
Mohamed El Khatib La vie secrète des vieux
Amoureux du théâtre documentaire, Mohamed El Khatib s’empare d’un sujet de choix et de l’ombre : la vie sentimentale et érotique des « vieux ». Cousue d’audace et de tendresse, sa nouvelle pièce prend le contrepied des connotations qui collent à la peau de la vieillesse, en la percevant sous l’angle du désir.