Fanny & Alexander
Nina
Concept, direction et lumière, Luigi De Angelis
Interprète, Claron McFadden
Dramaturgie et costumes, Chiara Lagani
Création musiciale, Claron McFadden, Damiano Meacci
Musique électronique et design sonore, Damiano Meacci
Photographie, Enrico Fedrigoli
Coaching, Andrea Argentieri
Collaboration informatique musicale Ircam, Manuel Poletti
Diffusion sonore Ircam, Jérémie Bourgogne
Régie générale, Nicolas Poulet
Régie lumière, Frédéric Gayaudon
Production Fanny & Alexander
En collaboration avec Muziektheater Transparant ; Romaeuropa Festival ; Tempo Reale
Coproduction Ircam – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
L’Ircam – Centre Pompidou (Paris) et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation
Avec le soutien de l’Institut Culturel Italien de Paris
Alliant musique et performance, la compagnie Fanny & Alexander aborde la voix humaine dans Nina à travers la technique de l’hétérodirection. La soprane Claron McFadden incarne la figure mythique de Nina Simone, transmettant ainsi l’énergie singulière de celle qui voulait être « la première pianiste noire. »
Luigi De Angelis et Chiara Lagani, membres fondateurs de la compagnie italienne Fanny & Alexander, ont créé Nina comme une expérimentation sonore-performative en hommage à Nina Simone – chanteuse, pianiste et activiste. Donnant cours à la technique de l’hétérodirection, la soprane américaine Claron McFadden se munit d’écouteurs pour se connecter en temps réel à la voix de l’artiste. Entre reprise de chansons légendaires, évocation des prises de position politiques mais aussi des déceptions de Nina Simone, Claron McFadden, accompagnée d’un « autopiano » et grâce au travail du sound designer Damiano Meacci, parvient à l’incarner au-delà d’une simple représentation mimétique, créant un effet de « superposition fantasmatique ». Se laissant habiter par la présence de Nina Simone, la soprane illustre avec grâce la singularité de la voix humaine en tant qu’« empreinte sonore » inimitable. À la croisée de la technologie et de la magie, Nina mène les spectatrices et spectateurs à une réflexion sur les questions socio-raciales dans nos sociétés occidentales.