Encyclopédie de la parole / Joris Lacoste Pierre-Yves Macé, Sébastien Roux, Ictus

Suite n°4

Archive 2022
MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
3 – 6 novembrenov.
1/3

1h55 sans entracte

Conception, Encyclopédie de la parole & Ictus
Composition dramaturgique, Joris Lacoste
Composition musicale instrumentale, Pierre-Yves Macé
Composition musicale électro-acoustique, Sébastien Roux
Mise en scène, Joris Lacoste

Avec Hugo Abraham (contrebasse, basse électrique), Tom De Cock (percussion), Chryssi Dimitriou (flûtes), Luca Piovesan (accordéon), Jean-Luc Plouvier (clavier électronique), Eva Reiter (viole de gambe, flûte Paetzold), Primož Sukič (guitare électrique, mandoline, banjo)

Collecte des documents, Joris Lacoste, Oscar Lozano Pérez, Élise Simonet
Son, Stéphane Leclercq et Alexandre Fostier
Lumière et scénographie, Florian Leduc
Création graphique et vidéo, Oscar Lozano Pérez
Collaboration artistique, Élise Simonet, Oscar Lozano Pérez, Nicolas Rollet
Régie plateau, backline, Cora Oosterlink
Production et administration, Edwige Dousset et Garance Crouillère assistées de Victoire Costes

Langues anglais, italien, allemand, français, hébreu, thaï, espagnol, japonais, malayalam, suédois, néerlandais, arabe, portugais, napolitain, russe, gaélique écossais, coréen, soussou, shanghaïen, catalan, sicilien, grec, tomáraho
Collecteurs invités, Harris Baptiste, Charlotte de Bekker, Tom Boyaval, Sachith Joseph Cheruvatur, Sibel Diker, Julie Etienne, Lucas Guimarães, Otto Kakhidze, Priscila Natany, Nicolas Rollet, Ghita Serraj, Prodromos Tsinikoris, Ece Vitrinel
Avec l’aide de Naby Moïse Bangoura, Anne Chaniolleau, Maria Cojocariu, Hélène Collin, Pauline et Balthazar Curnier-Jardin, Guillaume Deloire, Monica Demuru, Maria Clara Ferrer, João Fiadeiro, Karin de Frumerie, Fanny Gayard, David-Alexandre Guéniot, Hanna Hedman, Oleg Khristolyubskiy, Anneke Lacoste, Kathy Kyunghoo Lee, Sabine Macher, Federico Paino, Jin Young Park, Sergiu Popescu, Kittisak Pornpitakpong, Irina Ryabikina, Bernhard Staudinger, Giorgia Vignola, Ling Zhu

Production Échelle 1 :1, en partenariat avec Ictus
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
Coproduction MC93 – maison de la culture de Seine-Saint-Denis ; Théâtre National de Strasbourg ; Wiener Festwochen ; KunstenFestivalDesArts ; Ensemble Ictus ; Teatro Municipal do Porto ; Le Quartz – Scène Nationale de Brest ; Festival Musica ; Kaaitheater ; Festival d’Automne à Paris
Avec la participation du Dicream
Accueil en résidence aux SUBS à Lyon ; à la MC93 – maison de la culture de Seine-Saint-Denis ; au Théâtre National de Strasbourg
Échelle 1 :1 est conventionnée par le ministère de la Culture / Drac Île-de-France, par le Conseil régional d’Île-de-France et par l’Institut Français de Paris pour ses tournées à l’étranger
Ictus est soutenu par la Commission Européenne ; la Communauté Flamande – Vlaamse Overheid et Vlaamse Gemeenschapscommisie
Remerciements à Pierre-Olivier Boulant
Coréalisation MC93 – maison de la culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny) ; Festival d’Automne à Paris

Pour le dernier spectacle de la série des suites chorales, l’Encyclopédie de la parole a choisi de faire entendre directement le matériau qui constitue sa collection sonore et sert à écrire ses spectacles : les enregistrements de parole.

Dans Suite nº4, ce ne sont plus des acteurs qui redonnent corps à des voix disparues, mais les personnages eux-mêmes qui reviennent du passé pour nous parler avec leurs voix propres, leur mélodie originale, leur timbre inimitable, leur souffle particulier. Sonorisées par Sébastien Roux, les paroles entrent et sortent de scène, transportant avec elles des espaces, des images, des situations, des blocs de tension ou d’émotion, des événements majeurs ou minuscules. Comme dans un opéra, les voix sont soutenues, emportées, transportées par de la musique instrumentale : interprétée par sept membres de l’ensemble Ictus, la partition de Pierre-Yves Macé déplace l’écoute et révèle des accents enfouis. En croisant l’acoustique et l’électrique, en convoquant des associations de timbres insolites, elle exacerbe la perception. Une sorte de théâtre de fantômes, donc, mais avec des spectres bien vivants, qui parlent, chuchotent, crient, désirent et regrettent, dansent, souffrent, jouissent, vivent et ne veulent pas mourir. En s’attachant aux infimes et infinies modulations de la parole humaine, Suite nº4 est une célébration du plus vivant et du plus fugitif : une manière de faire retentir, une dernière fois, « l’inflexion des voix chères qui se sont tues ».

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