Week-end d'ouverture

Depuis le printemps 2020, les espaces partagés de culture et les fabriques collectives d’imaginaire se font rares. À l’Espace Cardin du Théâtre de la Ville, le Festival d’Automne renouvelle pour la deuxième année consécutive un week-end de propositions artistiques en entrée libre. Durant deux journées, les disciplines se croisent et les générations se rencontrent. Au programme, Radio live – La relève d’Aurélie Charon et Amélie Bonnin, And On The Thousandth Night… de Forced Entertainment, Éparpiller de Pascale Murtin, mais aussi un concert de l’ensemble L’Instant Donné, Auréliens de François Gremaud et Chewing gum Silence d’Antonin Tri Hoang et Samuel Achache – à découvrir en famille –, ainsi qu’un programme de films projeté en continu.

En ouverture de l'évènement, les Sonates et partitas pour violon seul de Jean-Sébastien Bach, interprétées par Jennifer Koh, résonneront dans l’espace de la chapelle, dans une performance dansée que Robert Wilson et Lucinda Childs conçoivent spécialement pour l’occasion. Détails ici

SAMEDI 4 SEPTEMBRE

• THÉÂTRE
  Antonin Tri Hoang / Samuel Achache / Chewing gum Silence
  12h et 14h30 | Théâtre de la Ville - Espace Cardin / Studio
  [à partir de 6 ans]
  

  Saxophoniste et clarinettiste, Antonin Tri Hoang signe un spectacle tout public autour des mélodies qui nous obsèdent malgré nous, dont il est possible de se débarrasser en mâchant du chewing-gum. Avec le metteur en scène Samuel Achache et les musiciens Jeanne Susin et Thibault Perriard, ils ont imaginé collectivement un spectacle en forme de jeu musical. Détails ici

• THÉÂTRE
  Forced Entertainment / And On The Thousandth Night…
  17h | Théâtre de la Ville - Espace Cardin / Grande Salle
  

  Une histoire se raconte, improvisée en direct par une série de personnages en costumes de rois et reines. Une histoire qui vire constamment de registre et de genre – du conte traditionnel à l’anecdote de comptoir, de la mauvaise blague au récit de fantôme, du livre pour enfants à la fable philosophique... Détails ici

• THÉÂTRE
  François Gremaud / Auréliens
  21h | Théâtre de la Ville - Espace Cardin / Studio
  [à partir de 14 ans]
  L’acteur Aurélien (Patouillard) interprète la parole de l’astrophysicien et philosophe Aurélien (Barrau). En déplaçant le discours scientifique au corps de l’artiste, l’université au théâtre, le metteur en scène François Gremaud donne à percevoir par le sensible le drame écologique, cette urgence politique. Détails ici

• FILMS
  Programme de films en continu
  Théâtre de la Ville - Espace Cardin / Salle de Projection
  13h et 17h | Lia Rodrigues, Creation Notebooks [en brésilien, sous-titré en anglais - durée : 2h]
  15h et 19h | Aurélie Charon / Amélie Bonnin, La Bande des Français – Production : narrative [durée : 52 minutes]
  15h50 et 19h50 | Patric Chiha, Si c’était de l’amour, d’après Crowd de Gisèle Vienne – Production : Norte Distribution [durée : 1h12]

• MUSIQUE
  Sahar Mohammadi / Haïg Sarikouyoumdjian / Epi Enkhjargal Dandarvaanchig
  22h | Théâtre de la Ville - Espace Cardin / Scène du Marronnier
  Dans ce concert en deux parties, d’une grande intimité, la voix persane de Sahar Mohammadi accompagnera la langueur du souffle du duduk de Haïg Sarikouyoumdjian dans des mélodies faisant se rencontrer les plaines du Caucase et la poésie persane. Puis, avec son morin khuur, vièle à archet légendaire dont l’extrémité du long manche est sculptée en tête de cheval, Epi Enkhjargal Dandarvaanchig partagera l’art du khöömii et les chants de ses origines dans les steppes mongoles. 

DIMANCHE 5 SEPTEMBRE

• DANSE
  Cheryl Therrien / Classe Cunningham
  11h | Théâtre de la Ville - Espace Cardin / Jardin des Ambassadeurs
  Gandini Juggling / Life
  12h30 et 15h | Théâtre de la Ville - Espace Cardin / Scène des Ambassadeurs
  Dans le jardin, une classe animée par Cheryl Therrien, ancienne danseuse de la Merce Cunningham Dance Company et professeure au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris sera suivie de Life, une rencontre improbable entre Merce Cunningham et le jonglage.

• FILMS
  Programme de films en continu
  Théâtre de la Ville - Espace Cardin / Salle de Projection
  11h et 15h | Lia Rodrigues, Creation Notebooks [en brésilien, sous-titré en anglais - durée : 2h]
  13h et 17h | Aurélie Charon / Amélie Bonnin, La Bande des Français – Production : narrative [durée : 52 minutes]
  13h50 et 17h50 | Patric Chiha, Si c’était de l’amour, d’après Crowd de Gisèle Vienne – Production : Norte Distribution [durée : 1h12]

• PERFORMANCE
  Aurélie Charon / Amélie Bonnin / Radio live – La relève
  15h | Théâtre de la Ville – Espace Cardin / Studio
  [à partir de 13 ans]
  Dans le prolongement de Radio live, Aurélie Charon et Amélie Bonnin ouvrent un nouveau cycle de ce projet collectif et international sans équivalent, dialogue au long cours entre des jeunes gens engagés du monde entier. Détails ici

• PERFORMANCE
  Pascale Murtin / Éparpiller
  16h | Théâtre de la Ville – Espace Cardin / Jardin des Ambassadeurs
  Un dimanche au parc, les spectateurs se promènent à la rencontre de choristes disséminés parmi bosquets, allées et pelouses. Un concert dispersé, déambulatoire autant qu’aléatoire, une expérience poétique pour les yeux et les oreilles, à la fois collective et personnelle. Détails ici

• RENCONTRE
  Débat Télérama, animé par Fabienne Pascaud, en présence d'artistes de la programmation.
  17h | Théâtre de la Ville – Espace Cardin / Scène du Marronnier

• MUSIQUE
  György Kurtág / Igor Stravinsky / Modeste Moussorgski – Frédéric Pattar
  19h | Théâtre Marigny
  L’Ensemble l'Instant Donné interprétera Les Tableaux d’une exposition de Modeste Moussorgski dans une instrumentation pour dix instruments de Frédéric Pattar, de la musique de chambre de GyörgyKurtág avec Tre pezzi pour clarinette et cymbalum et Signes, jeux et messages pour trio à cordes, ainsi que les Pribaoutki, quatre chants russes pour voix et ensemble d’Igor Stravinsky.

• ARTS VISUELS
  Tim Etchells / Let’s Pretend
  Tout au long du week end
  Les installations de néons de Tim Etchells explorent les contradictions du langage écrit. Rapidité de lecture, incertitude de sens, idées sans contexte, bribes d’histoires... Les textes et leurs supports plongent le spectateur dans une situation ambiguë qui suscite sa curiosité. À l’occasion de ce week-end d’ouverture sera inauguré le néon Let’s Pretend, créé par l’artiste en 2014, sur les toits du théâtre.