Émilie Rousset, Louise Hémon

Les Océanographes

Archive 2021
T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
30 septembresept. – 9 octobreoct.
Points communs – Théâtre 95
24 – 25 novembrenov.
1/3

Conception, écriture et mise en scène, Émilie Rousset, Louise Hémon
Avec Saadia Bentaïeb, Antonia Buresi et aux ondes Martenot Julie Normal
Musique, Julie Normal
Conception et réalisation scénographie, Nadia Lauro
Création lumières, Willy Cessa
Costumes, Angèle Micaux
Conception et réalisation masque, Stéphanie Argentier
Regard dramaturgique, Aurélie Brousse
Régie générale et plateau, Eric Corlay en alternance avec Jérémie Sananes
Régie son et vidéo, Romain Vuillet
Régie lumière, Ludovic Rivière
Régie scénographie, Margaux Maeght
Stagiaire à la mise en scène, Benjamin Renault
Production, administration et diffusion, Colin Pitrat - Les Indépendances

Le T2G – Théâtre de Gennevilliers est coproducteur de ce spectacle et le présente en coréalisation avec le Festival d’Automne à Paris.
Production John Corporation
Coproduction T2G – Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national ; Théâtre de Lorient – Centre dramatique national ; FACM ; Théâtre en territoire, Scène conventionnée d'intérêt national ; Points communs, nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise ; Le phénix, scène nationale de Valenciennes – pôle européen de création
Coréalisation T2G – Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national ; Festival d’Automne à Paris
En partenariat avec la Cinémathèque de Bretagne, les Archives de Lorient et Normandie Images
Action financée par la Région Île-de-France et avec la participation du DiCRéAM
John Corporation est conventionné par le Ministère de la culture et de la communication – DRAC Île-de-France

Après Rituel 4 : Le Grand Débat, Émilie Rousset et Louise Hémon s’emparent des archives d’Anita Conti, première femme océanographe française, pionnière de l’écologie, première scientifique à pénétrer le monde fermé des marins et à en ­témoigner.

En 1952, Anita Conti embarque sur un chalutier pour partager la dure vie des pêcheurs de morue en ­Atlantique, seule avec sa caméra et soixante hommes durant six mois. Cadencées par la houle incessante, les images qu’elle ramène sont rudes et poétiques. Ses prises de vues comme ses textes, réunis sous le titre Racleurs d’océans, font date. Militante d’avant-garde, elle pressent la nécessité du développement durable et de la protection des océans. Émilie Rousset et Louise Hémon mettent en regard les archives passées et les recherches actuelles en poursuivant leur réflexion pleine d’humour sur le discours des images. Le duo de metteuses en scène invente un dispositif théâtral composé d’images filmées en 16mm, de journaux de bord et d’interviews d’océanographes contemporaines. Sur scène, les comédiennes Saadia Bentaïeb et Antonia Buresi évoluent au son des ondes Martenot de Julie Normal. À travers les époques, l’évolution des technologies et des savoirs, que produisent les images scientifiques comme discours politique, comme potentiel poétique ?

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