Boris Charmatz
SOMNOLE
Chorégraphie et interprétation, Boris Charmatz
Assistante chorégraphique, Magali Caillet Gajan
Lumières, Yves Godin
Collaboration costumes, Marion Regnier
Travail vocal, Dalila Khatir
Avec les conseils de Bertrand Causse et Médéric Collignon
Inspirations musicales J.S. Bach, A. Vivaldi, B. Eilish, La Panthère Rose, J. Kosma, E. Morricone, chants d'oiseaux, G.F. Haendel, Stormy Weather... Liste complète disponible sur borischarmatz.org
Régie générale, Fabrice Le Fur
Régie lumière, Germain Fourvel
Directrice déléguée [terrain], Hélène Joly
Direction de production, Lucas Chardon, Martina Hochmuth
Chargés de production, Florentine Busson, Briac Geffrault
Le Festival d’Automne à Paris et la MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis sont coproducteurs de ce spectacle.
Production et diffusion, [terrain]
Coproduction Opéra de Lille ; Bonlieu scène nationale Annecy ; Le phénix, scène nationale de Valenciennes – pôle européen de création ; International Arts Festival REGARDING… ; Teatro Municipal do Porto ; Festival de Marseille ; Scène nationale d’Orléans ; MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny) ; Charleroi Danse – Centre chorégraphique de Wallonie-Bruxelles ; Helsinki Festival ; Pavillon ADC ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
Avec la participation artistique du Jeune théâtre national
Dans le cadre de l’Atelier en résidence / Lafayette Anticipations – Fondation d’entreprise Galeries Lafayette
Remerciements, Alban Moraud, Mette Ingvartsen Charmatz, Xenia Ingvartsen Charmatz
« Le danseur-chorégraphe vient de créer Somnole, un solo où il se meut tel un dormeur incertain qui ne ronfle pas, mais siffle sans répit. Une autre prouesse à son actif. » L'Humanité
« Avec grâce, Somnole embarque avec élan dans un inspirant et incertain rêve éveillé.» Sceneweb.fr
« Une partition impressionnante de maîtrise et de subtilité.» La Terrasse
Après une série de pièces de groupe et d’événements collectifs, Boris Charmatz revient à la forme minimale du solo pour une chorégraphie mentale et épurée, seulement accompagnée d’un filet de souffle : une danse sifflée qui transporte mélodies familières et concrétions de gestes en sommeil.
Siffler pour soi seul, « comme l’esquisse d’un centre stable au sein du chaos » ; modeler le mouvement à même le souffle qui s’échappe de ses lèvres. S’inventer un monde en expansion – un territoire de ritournelles familières d’où s’échappent des gestes ; siffler une note, fabriquer une mélodie, puis une autre – comme la cartographie éphémère d’un état du cerveau. Après infini, pièce à l’oralité débordante, où la profération de chiffres se transmettait de corps en corps, Boris Charmatz procède à un amenuisement radical du sens et de l’activité physique. Dans SOMNOLE, l’air expiré d’un sifflement se joint à l’apparition du mouvement pour former un nouage fragile entre danse et musique. Au fil de la construction mélodique, de ses mélanges et de ses ruptures, se développent différents états de liaison entre le souffle et la dynamique du geste – tour à tour ralenti, saccadé, somnolent ou acéré. À la manière d’un corps cherchant le repos, Boris Charmatz invente une danse insomniaque, un refuge de refrains et de rythmes à la frontière entre rêve éveillé et songes obscurs.
Dans le même lieu
Soa Ratsifandrihana Fampitaha, fampita, fampitàna
Engageant les corps dans une oralité contemporaine, Soa Ratsifandrihana, le guitariste Joël Rabesolo et les performeuses et performeurs Audrey Mérilus et Stanley Ollivier se nourrissent de leurs récits diasporiques et de leurs origines pour raconter une histoire qu’ils auraient aimé entendre ou voir. Fampitaha, fampita, fampitàna – trois mots malgaches signifiant comparaison, transmission et rivalité – forment des déclinaisons dans lesquelles les interprètes glissent d’un état à l’autre et semblent suivre un mouvement en perpétuelle métamorphose.
Niccolò Castiglioni, Roland de Lassus, Luigi Nono
Das atmende Klarsein inaugure le dernier style de Luigi Nono. Le maître vénitien y exalte la ruine de nos certitudes, une nouvelle écoute, faite de silences et de sons fragiles et inouïs, une attention à l’espace et au possible, toujours en chemin et où le chant est existence.
Clara Iannotta, Chris Swithinbank I listen to the inward through my bones
Écouter la ville et sa vie, dans un espace, celui d’une église, qui préserve a priori de ses rumeurs : tel est le projet de Clara Iannotta dans une installation électronique conçue pour l’acoustique de Saint-Eustache, à la riche tradition musicale, de Rameau à Berlioz.
Jeanne Balibar Les Historiennes
Trois femmes ressurgissent du passé grâce à trois historiennes contemporaines qui les ressuscitent en trois récits, dont s’empare l’actrice Jeanne Balibar pour en proposer une lecture jouée. Quatre femmes d’aujourd’hui posent un regard particulièrement éloquent et incisif sur trois destinées féminines emblématiques.
Nacera Belaza La Nuée
Reconnue pour ses chorégraphies minimalistes et envoûtantes, Nacera Belaza poursuit son exploration du cercle et du rythme initiée avec Le Cercle (2019) et L’Onde (2021), pièces marqueurs de son langage chorégraphique. Après une première étape de création à Bruxelles en mai 2024, la chorégraphe prolonge le processus de création de La Nuée en invitant dix nouveaux interprètes au plateau.
Stefan Kaegi (Rimini Protokoll) Ceci n’est pas une ambassade (Made in Taiwan)
C’est à Taïwan que nous embarque le metteur en scène voyageur de Rimini Protokoll, Stefan Kaegi, avec trois performeurs natifs et résidents de l’île. Dans ce spectacle où l’action filmée en direct nous entraîne dans les méandres d’un décor miniature, la fiction pointe une réalité géopolitique ubuesque.
Rosana Cade, Ivor MacAskill The Making of Pinocchio
Investissant, pour le théâtre, le territoire peu exploré de l’affection queer, le duo Cade MacAskill part du conte de Collodi pour raconter la transition de genre et ses répercussions dans le couple. The Making of Pinocchio apparaît comme un manifeste burlesque pour les formes en construction.
Joël Pommerat Marius
Ce spectacle, inspiré de l’œuvre de Marcel Pagnol, explore le thème de l’évasion. Certains des comédiens ont découvert le théâtre à la maison centrale d’Arles. Marius offre une occasion unique de découvrir une dimension peu connue mais cruciale de l’art de Joël Pommerat.