Boris Charmatz
SOMNOLE
14 – 16 décembredéc.
19 – 23 janvierjan.
Chorégraphie et interprétation, Boris Charmatz
Assistante chorégraphique, Magali Caillet Gajan
Lumières, Yves Godin
Collaboration costumes, Marion Regnier
Travail vocal, Dalila Khatir
Avec les conseils de Bertrand Causse et Médéric Collignon
Inspirations musicales J.S. Bach, A. Vivaldi, B. Eilish, La Panthère Rose, J. Kosma, E. Morricone, chants d'oiseaux, G.F. Haendel, Stormy Weather... Liste complète disponible sur borischarmatz.org
Régie générale, Fabrice Le Fur
Régie lumière, Germain Fourvel
Directrice déléguée [terrain], Hélène Joly
Direction de production, Lucas Chardon, Martina Hochmuth
Chargés de production, Florentine Busson, Briac Geffrault
Le Festival d’Automne à Paris et la MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis sont coproducteurs de ce spectacle.
Production et diffusion, [terrain]
Coproduction Opéra de Lille ; Bonlieu scène nationale Annecy ; Le phénix, scène nationale de Valenciennes – pôle européen de création ; International Arts Festival REGARDING… ; Teatro Municipal do Porto ; Festival de Marseille ; Scène nationale d’Orléans ; MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny) ; Charleroi Danse – Centre chorégraphique de Wallonie-Bruxelles ; Helsinki Festival ; Pavillon ADC ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
Avec la participation artistique du Jeune théâtre national
Dans le cadre de l’Atelier en résidence / Lafayette Anticipations – Fondation d’entreprise Galeries Lafayette
Remerciements, Alban Moraud, Mette Ingvartsen Charmatz, Xenia Ingvartsen Charmatz
« Le danseur-chorégraphe vient de créer Somnole, un solo où il se meut tel un dormeur incertain qui ne ronfle pas, mais siffle sans répit. Une autre prouesse à son actif. » L'Humanité
« Avec grâce, Somnole embarque avec élan dans un inspirant et incertain rêve éveillé.» Sceneweb.fr
« Une partition impressionnante de maîtrise et de subtilité.» La Terrasse
Après une série de pièces de groupe et d’événements collectifs, Boris Charmatz revient à la forme minimale du solo pour une chorégraphie mentale et épurée, seulement accompagnée d’un filet de souffle : une danse sifflée qui transporte mélodies familières et concrétions de gestes en sommeil.
Siffler pour soi seul, « comme l’esquisse d’un centre stable au sein du chaos » ; modeler le mouvement à même le souffle qui s’échappe de ses lèvres. S’inventer un monde en expansion – un territoire de ritournelles familières d’où s’échappent des gestes ; siffler une note, fabriquer une mélodie, puis une autre – comme la cartographie éphémère d’un état du cerveau. Après infini, pièce à l’oralité débordante, où la profération de chiffres se transmettait de corps en corps, Boris Charmatz procède à un amenuisement radical du sens et de l’activité physique. Dans SOMNOLE, l’air expiré d’un sifflement se joint à l’apparition du mouvement pour former un nouage fragile entre danse et musique. Au fil de la construction mélodique, de ses mélanges et de ses ruptures, se développent différents états de liaison entre le souffle et la dynamique du geste – tour à tour ralenti, saccadé, somnolent ou acéré. À la manière d’un corps cherchant le repos, Boris Charmatz invente une danse insomniaque, un refuge de refrains et de rythmes à la frontière entre rêve éveillé et songes obscurs.
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