Nacera Belaza
L’Onde
Chorégraphie et conception son et lumière, Nacera Belaza
Avec Nacera Belaza, Aurélie Berland, Beth Emmerson, Magdalena Hylak, Mélodie Lasselin
Régie générale, Christophe Renaud
Production Compagnie Nacera Belaza
Coproduction Kunstenfestivaldesarts / Charleroi danse, centre chorégraphique de Wallonie – Bruxelles ; Festival de Marseille ; deSingel, Campus International des Arts ; MC93 Bobigny ; LUMA Foundation ; ICI—Centre chorégraphique national Montpellier - Occitanie / Direction Christian Rizzo, dans le cadre du programme résidences de recherche et de création ; L’Arsenal- Cité musicale-Metz ; Atelier de Paris / CDCN Action financée par Région Ile de France - Aide à la création; Accueil en résidence LUMA Foundation Prêt de plateau Points-communs, nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise Soutiens SPEDIDAM; SACD dans le cadre du programme duo; Institut français - Ville de Paris
Coréalisation MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de l’Adami
La compagnie a bénéficié de l’accueil en résidence de la Fondation LUMA-Arles.
La Compagnie est soutenue par la Direction régionale des affaires culturelles d'Ile-de-France – ministère de la Culture au titre du programme des Compagnies et ensembles à rayonnement national et international – CERNI et la Région Ile-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle. Elle est soutenue par l'ONDA pour sa diffusion sur le territoire français et par l'Institut Français Paris à l’international.
« À l’heure de la distanciation physique, L’onde résonne comme une pulsation et une connexion entre les corps à préserver coûte que coûte. » Profession Spectacle
(Ré)coutez : Nacera Belaza / Par les temps qui courent, France Culture ici
Prolongeant le cheminement de ses précédentes pièces, Nacera Belaza explore, avec L’Onde, le rituel. Et s’interroge. Comment par la répétition renouer avec ce qui vit en nous et faire un avec le tout ? Épouser l’infini ? Entrer en soi, sculpter le mouvement de l’intérieur, pour mieux explorer le monde ?
Habiter pleinement son corps, étirer le geste, le dépouiller pour accéder, par la répétition, aux profondeurs de l’être, à la quintessence de la vibration. Au souffle. Élan vital qui porte l’être, l’anime, l’engage dans le mouvement et lui permet de se projeter hors de soi pour entrer en résonance avec ce qui est. Chez Nacera Belaza, la danse ne cherche pas à maîtriser le corps mais au contraire à le libérer par la connaissance de soi. L’expérience est intérieure et demande de lâcher prise, de faire taire l’ego, le mental, et paradoxalement pour un danseur de parvenir à renoncer au corps. Pour L’Onde, la chorégraphe franco-algérienne est allée s’imprégner de la mémoire et des archives algériennes des danses traditionnelles, proches du rituel. Celles-là même qui, par le répétitif, aident à gagner en intensité et à éprouver la densité et du geste et de sa propre intériorité. Et qui demandent à l’interprète de trouver où puiser la force de ces gestes inlassablement reproduits, de conjuguer à l’infini un acte fini, et d’éprouver ainsi l’immuable dans le mouvement. Ce dernier n’est alors plus seulement dansé. Il se transforme en un état, celui de la plénitude de soi.
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