Marion Siéfert
_jeanne_dark_
Conception, écriture et mise en scène, Marion Siéfert
Collaboration artistique, chorégraphie et performance, Helena de Laurens et Marion Siéfert
Collaboration artistique, Matthieu Bareyre
Avec Helena de Laurens
Conception scénographie, Nadia Lauro
Lumières, Manon Lauriol
Son, Johannes Van Bebber
Vidéo, Antoine Briot
Costumes, Valentine Solé
Harpe baroque, Babett Niclas
Régie générale, Chloé Bouju
Régie lumière, David Pasquier
Régie son, Géraldine Dudouet
Maquillage, Karin Westerlund
Accompagnement du travail vocal, Jean-Baptiste Veyret-Logerias
Développement et accompagnement de Ziferte Productions, Cécile Jeanson, Bureau Formart
Équipe technique de La Commune centre dramatique national d’Aubervilliers
Réalisation scénographie Ateliers Nanterre-Amandiers
Production Ziferte Productions ; La Commune centre dramatique national d’Aubervilliers
Coproduction Centre dramatique national de Tours – Théâtre Olympia ; Théâtre National de Bretagne (Rennes) ; La Rose des vents, scène nationale Lille Métropole Villeneuve d’Asq ; CNDC Angers ; L’empreinte, Scène nationale Brive-Tulle ; CDN Orléans/Loiret/Centre ; Tandem Scène nationale (Arras-Douai) ; Théâtre Nouvelle Génération, CDN de Lyon ; Le Maillon, Théâtre de Strasbourg – Scène européenne ; Kunstencentrum Vooruit (Gand) ; Théâtre Sorano (Toulouse) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation La Commune centre dramatique national d’Aubervilliers ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du fonds de dotation POROSUS et de M.A.C COSMETICS
Avec l’aide à la production de la DRAC Île-de-France. Action financée par la Région Île-de-France.
Accueil en résidence, T2G – Théâtre de Gennevilliers, La Ménagerie de Verre dans le cadre du Studiolab
Remerciements Christine et Jean-Marie Siéfert, Vincent Dietschy, Adèle Codraro, Martine Bareyre, Julie Bareyre, Patrick Jammes, Jules Wysocki, Natnada Marchal, Aline Fischer
Marion Siéfert est artiste associée à La Commune centre dramatique national d’Aubervilliers et Théâtre Nouvelle Génération – Centre dramatique national de Lyon dans le cadre du Vivier, dispositif de soutien à la recherche scénique et à l’émergence artistique.
« C’est un des spectacles qui va le plus faire parler de lui, en cet automne théâtral, et au-délà. » Le Monde
« En sortant du théâtre, on dit à chaque passant d’y entrer. » Libération
« Ce journal intime d’un nouveau genre brasse toutes les questions posées par une adolescence qui cherche sa voie et fantasme la sexualité. Saisissant. » Télérama
« En mettant en scène Instagram, Marion Siéfert réinterroge non seulement la scène comme lieu de représentation avec des techniques au goût du jour, mais cherche aussi à attirer vers un théâtre dépoussiéré des publics qui en sont tenus le plus souvent éloignés. » AOC.media
« Un self-movie, un autoportrait filmé qui, derrière l’apparente innocence du récit adolescent, questionne l’emprise familiale, l’obscurantisme de la religion, la puissance des réseaux sociaux et la manipulation par l’image. » L’Humanité
« Entre le jeu, la posture et la confession, dans une ambivalence à la fois joueuse et sincère, Jeanne, - sans jamais nous regarder puisque son seul interlocuteur cʼest son téléphone, à la fois miroir, double, sparing partner - nous fait partager lʼinstabilité chronique de ce quʼelle vit entre deux âges, son corps intranquille, ses envies, ses complexes et Dieu dans tout ça. » Balagan
« La performance est longue et l’on a envie qu’elle ne s’arrête jamais, celle d’Helena de Laurens n’en est que plus remarquable. » Sceneweb
(Ré)coutez : Marion Siéfert, Par les temps qui courent, France Culture ici
_jeanne_dark_, c’est le pseudo Instagram que s’est choisi Jeanne, une adolescente de seize ans issue d’une famille catholique, qui vit dans une banlieue pavillonnaire d’Orléans. Depuis quelques mois, elle subit les railleries de ses camarades sur sa virginité. Un soir, alors qu’elle est seule dans sa chambre, elle décide de ne plus se taire et prend la parole en direct sur Instagram.
Avec cette pièce, Marion Siéfert crée un double-spectacle : pour le théâtre et pour Instagram. Face au miroir que lui tend son smartphone, Jeanne sort de son silence, s’expose, se raconte et reprend le contrôle sur son image. Très vite, sa prise de parole d’abord timide et honteuse se transforme en un récit effréné, dans lequel elle se met en scène, recrée des situations vécues et joue tour à tour les personnes qui composent son monde. Sous les yeux de ses followers, Jeanne se filme, se regarde, s’invente, s’expérimente et se délire. Au fil de cette valse de personnages, de masques et de filtres Instagram, c’est une autre Jeanne qui prend forme sous nos yeux, une Jeanne qui donne libre cours à ses fantasmes, une adolescente qui, enfermée dans sa chambre, fait voler son identité en éclats et se métamorphose. Cette performance virtuose est portée par Helena de Laurens, avec laquelle Marion Siéfert avait déjà collaboré dans Le Grand Sommeil, présenté au Festival en 2018. Sur scène, dans une scénographie conçue par Nadia Lauro, c’est elle qui réalise en direct le film de cette adolescente, projeté sur deux écrans qui encadrent la scène. À la fois filmeuse et filmée, elle crée avec la caméra du téléphone un corps hors-normes, iconique et fantastique, et fait pleinement exister ce personnage plein de bruit et de fureur.
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