Marcus Lindeen

L’Aventure invisible

Archive 2020
T2G Théâtre de Gennevilliers – Centre Dramatique National
10 – 17 octobreoct.
1/3

Texte et mise en scène, Marcus Lindeen
Avec Claron McFadden, Tom Menanteau, Franky Gogo
Dramaturgie, traduction, collaboration artistique, Marianne Ségol-Samoy
Musique et conception sonore, Hans Appelqvist
Scénographie, Mathieu Lorry-Dupuy
lumières, Diane Guérin
Films, Sarah Pucill
Production Comédie de Caen
Coproduction T2G – Théâtre de Gennevilliers ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation T2G – Théâtre de Gennevilliers ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de l’Institut français, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le ministère de la Culture et la Cité internationale des arts, le Festival Les Boréales (Caen)
En partenariat avec France Culture

« Francky Gogo, dancing queer » : Francky Gogo, artiste musicien.ne et interprète dans L’Aventure invisible de Marcus Lindeen, est « la découverte » de ce dossier consacré à l’actualité musicale. » Libération 
« Avec L’Aventure invisible, proposition minimaliste, Marcus Lindeen apporte sur un plateau exactement ce qu’il manque de présence en cette période de diète relationnelle. » Mouvement

À travers les itinéraires exceptionnels de trois personnes contraintes à se réinventer, Marcus Lindeen nous invite à suivre le cours d’une aventure intérieure, où aucune question n’est trop intime pour être posée. Un voyage en nous-mêmes, sous la peau de notre visage, dans les méandres de notre cerveau.

Depuis une dizaine d’années, le metteur en scène et cinéaste suédois Marcus Lindeen mène une œuvre singulière et percutante, qui s’appuie généralement sur un matériau documentaire pour en fabuler les résonances sensibles, politiques et poétiques. Pour le documentaire et l’installation The Raft (2018), il étudiait les rapports de violence au sein d’un groupe à partir des interactions entre des individus laissés trois mois seuls sur un radeau. La parole autobiographique est également au centre de L’Aventure invisible, qui explore les thèmes de l’identité, de la mort et de la transformation. Les interprètes donnent voix à trois personnes sommées par le destin de repenser les fondements de leur identité. Victime d’un AVC à l’âge de trente-sept ans, une scientifique étudia de l’intérieur les dommages de cet accident sur son cerveau, qui lui fit perdre la mémoire. Une cinéaste revisite, par des rituels mortuaires, l’œuvre photographique de l’artiste queer Claude Cahun. Un homme, né avec une maladie dégénérative, fut le premier patient à recevoir une greffe totale du visage. Ces trois voix s’unissent pour former une seule conversation, qui interroge la stabilité de nos identités.

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