Boris Charmatz

10000 gestes

Archive 2020
Chaillot – Théâtre national de la Danse
25 – 27 novembrenov.
La Villette
6 – 8 juilletjuil.
1/3

Chorégraphie, Boris Charmatz
Avec Djino Alolo Sabin, Or Avishay, Régis Badel, Jessica Batut, Nadia Beugré, Alina Bilokon, Nuno Bizarro, Mathieu Burner, Ashley Chen, Olga Dukhovnaya, Sidonie Duret, Bryana Fritz, Kerem Gelebek, Alexis Hedouin, Rémy Héritier, Tatiana Julien, Samuel Lefeuvre, Johanna Elisa Lemke, Noé Pellencin, Maud Le Pladec, Solene Wachter, Frank Willens
Matériaux sonores, Requiem en ré mineur K.626 de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), interprété par l’Orchestre Philharmonique de Vienne, direction Herbert von Karajan, enregistré au Musikverein (Vienne) en 1986 (1987 Polydor International GmbH, Hambourg) ; enregistrements de terrain par Mathieu Morel à Mayfield Depot, Manchester
Assistante chorégraphie, Magali Caillet Gajan
Lumières, Yves Godin
Costumes, Jean-Paul Lespagnard
Travail vocal, Dalila Khatir
Régie son, Olivier Renouf
Régie générale et lumière, Fabrice Le Fur
Régie générale, Ludovic Losquin
Habilleuse, Marion Régnier
Direction de production, Martina Hochmuth, Hélène Joly
Chargés de production, Florentine Busson, Briac Geffrault
Production terrain ; Musée de la danse – Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (2017)
Coproduction Volksbühne (Berlin) ; Manchester International Festival (MIF) ; Théâtre National de Bretagne (Rennes) ; Wiener Festwochen ; Sadler’s Wells (Londres) ; Taipei Performing Arts Center ; Chaillot – Théâtre national de la Danse (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Chaillot – Théâtre national de la Danse ; Festival d’Automne à Paris
Remerciements Salka Ardal Rosengre, Dimitri Chamblas, Amélie-Anne Chapelain, Julie Cunningham, Konan Dayot, Julien Gallée-Ferré, Mani Mungai, Jolie Ngemi, Sandra Neuveut, Marlène Saldana, Le Triangle – cité de la danse, Charleroi Danses - Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie- Bruxelles, P.A.R.T.S., Archivio Alighiero Boetti and Fondazione Alighiero e Boetti; Chiara Oliveri Bertola / Castello di Rivoli Museo d'Arte Contemporanea
terrain est soutenu par le ministère de la Culture – Direction Générale de la Création Artistique et la Région Hauts-de-France.
Dans le cadre de son implantation en Hauts-de-France, terrain est associé à l’Opéra de Lille, à Le phénix, scène nationale (Valenciennes) et à la Maison de la Culture d'Amiens.
Boris Charmatz est accompagné par Charleroi danse – Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles de 2018 à 2021.
Spectacle créé le 14 septembre 2017 à la Volksbühne (Berlin)
En partenariat avec France Culture

(Ré)Ecouter : Boris Charmatz, danser à ciel ouvert La grande table culture, France Culture ici
« Une pièce d’une rare incandescence, collection de mouvements vouée à ne jamais se répéter. » Libération
« Brillant danseur, il a hébergé tous les styles. Lâchez-le dans l’espace et le voilà qui dégoupille un flot de gestes classiques, contemporains, hip-hop, comme on surfe sur un champ de mines. » Le Monde
« Un hommage à ce chorégraphe français qui compte déjà vingt-sept ans de carrière et a défrayé la chronique dès la fin des années 1990 au festival Montpellier Danse avec sa danse brute, défricheuse et provocante, encourageant l’interprète à d’audacieuses improvisations. » Télérama
« Boris Charmatz fait de son art un fantastique terrain de jeu, dont les limites sont toujours en mouvement, un inépuisable champ des possibles. L’artiste ne cesse de questionner sa pratique, de l’installer dans des territoires inédits. » The Art Newspaper
« Bouillonnement virtuose, 10000 gestes affole les règles chorégraphiques ? Une offrande gestuelle à l’intensité maîtrisée. » Les Inrockuptibles
« En parcourant le répertoire de Boris Charmatz, on constate qu’il dit beaucoup de notre époque, parfois même avant qu’elle ne s’en rende compte. » Les Inrockuptibles
« There’s a bewildering impression of chaos, but also the sense of a calm centre at the heart of the storm. » The Guardian
« 10000 gestes est un hommage à toutes les danses dont le souvenir nous hante. » Sceneweb
« The dance proposes nothing less than the pure human condition in its most urgent essence; performed before our eyes, it allows us to reflect on our existence. » Flash Art

Après l’oralité débridée de danse de nuit (2016), Boris Charmatz revient aux interrogations perceptives à l’origine de Levée des conflits (2010) : 10000 gestes va vers une utopie de danse où aucun geste ne se répète jamais, il crée un torrent gestuel ininterrompu, parcouru de tremblements, de soubresauts. Un défi sensitif et chorégraphique qui sature l’espace de la perception.

Inventer un geste, inventer deux gestes, inventer trois gestes, d’accord. Mais inventer dix mille gestes, comment est-ce possible ? Jouant avec les limites de ce qui fait geste, de ce qui distingue un mouvement de bras ou de jambe d’un autre -, Boris Charmatz soumet une nouvelle fois la chorégraphie à une frontière, signifiée, dès le titre, sous forme de défi. À quoi peut bien ressembler une masse de corps déployant une telle quantité de mouvements dans un espace progressivement saturé – un espace où rien ne se répète jamais ? À une sculpture ? À une installation vivante ? À une chorégraphie fantôme ? Comme pour Levée des conflits, il y a à l’origine de 10000 gestes l’horizon d’un fantasme perceptif : créer par les ressources propres de l’art chorégraphique une illusion visuelle, presque subliminale ; un flux où les interprètes seraient en même temps plus et moins que des corps : des atomes, des principes agissant, une pure succession d’états et de variations d’intensité. Dans ce mirage de danse, la profusion cherche à atteindre un état de constante transformation, où la matière physique lutte contre sa propre dissolution. Au cœur d’un torrent éphémère parcouru de contractions, inscrire malgré tout une impression : quelque chose qui reste.
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Ces représentations auront lieu en plein air.
Durée : 1h

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