Etienne Minoungou / Aristide Tarnagda
Traces – Discours aux Nations Africaines de Felwine Sarr
1 – 4 juilletjuil.
6 juilletjuil.
Traces – Discours aux Nations Africaines
Mise en scène, Étienne Minoungou
Regard extérieur, Aristide Tarnagda
D’après Traces – Discours aux Nations Africaines de Felwine Sarr
Avec Étienne Minoungou
Musicien, Simon Winse
Vidéo, Emmanuel Toe
Lumières, Rémy Brans
Production Théâtre de Namur
Coproduction Les Récréâtrales (Ouagadougou) ; AfriCologne Festival
Coréalisation MC93 - Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny) ; Festival d’Automne à Paris
(Ré)Ecouter : Felwine Sarr au sujet de "La saveur des derniers mètres" (édition Philippe Rey, 2021), La Grande Table Idées, France Culture ici
« La puissance viscérale de ce discours tient énormément à la présence solaire d’Etienne Minoungou. Silhouette imposante autant que féline, il donne à cette prose vive toute sa beauté poétique, sa colère retenue, sa force apaisante. » Blog - L’Œil d’Olivier
Découvrez L'abécédaire d'Aristide Tarnagda, RFI ici
Avec Traces. Discours aux nations africaines de Felwine Sarr, le directeur du festival burkinabè Les Récréâtrales Aristide Tarnagda met en scène un texte fort qui appelle l’Afrique à explorer son passé pour recouvrer l’estime de soi et porter une nouvelle utopie.
Un homme s’adresse aux siens pour leur dire la beauté d’une Afrique qui porte en elle la puissance de se relever de la traite négrière et de la colonisation et de façonner son avenir. Dans la lignée de l’essai Afrotopia qui invitait l’Afrique à prendre en main son destin et à dessiner sa propre voie, Felwine Sarr offre avec Traces. Discours aux nations africaines, dans une parole poétique puissante, un texte fort qui appelle à édifier le jour qui vient. Une invite à féconder de nouveaux futurs, « à pousser l’humanité plus loin, repousser l’horizon de la lumière, désensabler les eaux vives » pour « rouvrir le champ des possibles et dessiner une utopie africaine », une utopie active.
« La trace nous dit de nous réhabiliter, de sortir du regard vicié de soi. Elle nous dit de naître complètement », écrit Felwine Sarr qui appelle la nouvelle génération de femmes et d’hommes d’Afrique à puiser dans le passé de quoi recouvrer l’estime de soi. Et renouer avec soi pour forger une civilisation porteuse de sens pour l’Afrique, certes, mais aussi pour toute l’humanité. Ce texte est la geste d’une Afrique qui se relève. Dans cette mise en scène d’Aristide Tarnagda, le verbe porté haut par Etienne Minoungou, figure du théâtre burkinabè, est magnifié par la kora et la flûte peule de Simon Winse.
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