Anne Teresa De Keersmaeker

Drumming Live

Archive 2020
La Villette
4 – 7 marsmar.
1/9

Chorégraphie, Anne Teresa De Keersmaeker
Avec 12 danseurs de la compagnie Rosas
Musique, Steve Reich, Drumming
Direction musicale, Georges-Elie Octors
Interprétation, Ensemble Ictus et Synergy Vocals
Scénographie et lumières, Jan Versweyveld
Costumes, Dries Van Noten
Production Rosas ; La Monnaie / De Munt (Bruxelles) ; La Bâtie – Festival de Genève
Coproduction La Monnaie / De Munt (Bruxelles) ; Sadler’s Wells (Londres) ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg
Coréalisation La Villette (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels 
Rosas est soutenue par la commission communautaire flamande (Vlaamse Gemeenschap) et par la Communauté Flamande.
Avec le soutien de l’Adami
Spectacle créé le 7 août 1998 à Sofiensäle (Vienne) dans le cadre de ImPulsTanz (Vienne)

« Evoquant il y a quelque temps le Drumming (1971) du compositeur américain Steve Reich, Anne Teresa De Keersmaeker aura cette formule : “Il maximalise un minimum de matériel musical.” Et ce n’est rien de dire que la partition de Drumming est un voyage sonore. Il y a les influences évidentes comme la musique de l’Afrique de l’Ouest à laquelle Steve Reich s’intéresse alors. » Les Inrockuptibles
« Dans cet étourdissant précis de composition chorégraphique sur la partition de Steve Reich, chaque pas devient une fuite en avant. Une danse comme une spirale sans fin. Chef-d’œuvre. » Les Inrockuptibles

En raison des mesures gouvernementales en cours, ce spectacle ne pourra être présenté aux dates initialement prévues.
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Les dates prévues en mars 2021 sont annulées, le Festival travaille actuellement à un nouveau report de ce spectacle en décembre 2021.
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En 1998, quinze ans après son œuvre inaugurale, Fase, Anne Teresa De Keersmaeker revient à la musique de Steve Reich pour initier un redéploiement de ses principes de composition. Sur le rythme obsédant des percussions de Drumming, elle signe une œuvre où l’épure formelle et la construction géométrique font chavirer la perception.

Certains compositeurs occupent une place particulière dans la relation intime qu’Anne Teresa De Keersmaeker entretient avec la musique. C’est le cas de Bach, dont le contrepoint dirige ses pas depuis de nombreuses années. C’est également le cas de Steve Reich, dont les structures répétitives lui ont permis d’élaborer les bases de son vocabulaire avec Fase, en 1982. En 1998, c’est vers la rigueur rythmique de Drumming qu’elle se tourne, alors qu’elle cherche à écrire une œuvre chorale mettant ses principes chorégraphiques à l’épreuve d’un groupe de douze danseurs. Suivant le développement de l’œuvre de Reich – d’un minimalisme épuré à un élargissement des textures sonores et des procédés de composition –, elle va utiliser toutes les ressources du corps, de l’espace et du temps. À partir d’une phrase de départ, Drumming combine canons, phrases en miroir, en inversion, en décalage : la palette chorégraphique mise en œuvre paraît presque infinie – ciselée en rapport avec les mesures du nombre d’or, tout en jouant avec les motifs des percussions. Si Drumming nous submerge par la diversité de ses combinatoires, c’est toujours en laissant au regard la possibilité de comprendre, de suivre l’architecture du mouvement, le passage de relais d’un danseur à un autre. Avec l’ensemble Ictus sur le plateau, Drumming Live affirme la relation d’interdépendance entre les sens : voir, percevoir, entendre, tout en faisant l’expérience de la structure en train de prendre forme.

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