Myriam Gourfink
Glissements
30 septembresept.
Conception et chorégraphie, Myriam Gourfink
Avec Carole Garriga, Deborah Lary, Azusa Takeuchi, Véronique Weil
Musique, Kasper T. Toeplitz
Musiciens, Kasper T. Toeplitz, Elena Kakaliagou
Coproduction Les Spectacles Vivants – Centre Pompidou (Paris)
Coréalisation Musées d’Orsay et de l’Orangerie (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du CND Centre national de la danse (Pantin) et du Centre chorégraphique national de Tours
Spectacle créé le 12 avril 2019 au Centre Pompidou (Paris)
« Dans le sillage millimétré de Myriam Gourfink, championne du mouvement microscopique depuis 1996, la lenteur et la suspension du geste dilatent des spectacles aux infra-intensités, à l’opposé des trépidations actuelles. » Le Monde
Avec Glissements, création de Myriam Gourfink pour les salles des Nymphéas au Musée de l’Orangerie, le mouvement glissé au sol et dans l’air se développe lentement dans un flux continu et invite à percevoir l’œuvre de Claude Monet comme un véritable environnement, qui donne l’illusion d’une expansion constante et d’un tout sans fin.
Immergées dans les salles des Nymphéas comme dans la musique live de Kasper T. Toeplitz, quatre danseuses glissent, roulent et ondulent simultanément dans un temps continu, tout en lenteur et détachement. Cherchant l’espace et initiant la motricité, elles donnent à voir volumes, lignes courbes et brisés à travers une chorégraphie qui se déploie et se recompose sans cesse dans ce qui est à peine saisissable ou perceptible mais qui, cependant, est traversé par des vibrations, des nuances et des intensités. Selon Myriam Gourfink, la création commence au moment où un point est mis en mouvement. Ce mouvement se développe alors dans un continuum contrôlé et guidé par l’art de respirer et de composer propre à la chorégraphe. C’est en choisissant les composants du mouvement, c’est-à-dire les petites unités permettant d’évaluer précisément les facteurs : poids, temps, espace, flux, qu’elle formalise l’écriture chorégraphique qui vient cerner le langage corporel spécifique à chacune de ses pièces. Avec Glissements, s’invente une partition ouverte et un espace-temps sensoriel qui, élargissant la perception et résonnant avec les Nymphéas, rend visible la danse comme un infini contenu dans le fini.
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Durée : 30 min
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