Merce Cunningham

Cross Currents / Pond Way / Walkaround Time 3 Ballets : The Royal Ballet, Opera Ballet Vlaanderen, Ballet de l’Opéra national de Paris

Archive 2019
Danse

Cross Currents :
Chorégraphie, Merce Cunningham
Musique, Conlon Nancarrow, Rhythm Studies for Player Piano
Lumières, Beverly Emmons
Costumes, Merce Cunningham
Remontée par Daniel Squire
Avec un danseur et deux danseuses de The Royal Ballet
Pièce créée le 31 juillet 1964 au Sadler’s Wells Theatre (Londres)
Pond Way :
Chorégraphie, Merce Cunningham
Musique, Brian Eno, New Ikebukkuro (For 3 CD Players)
Scénographie, Roy Lichtenstein, Landscape with Boat
Lumières, David Covey
Costumes, Suzanne Gallo
Remontée par Andrea Weber
Avec cinq danseurs et huit danseuses de l’Opera Ballet Vlaanderen
Pièce créée le 13 janvier 1998 à l’Opéra national de Paris
Walkaround Time :
Chorégraphie, Merce Cunningham
Musique, David Behrman, ...for nearly an hour...
Texte, Marcel Duchamp, La Mariée mise à nu par ses célibataires, même [La Boîte Verte], Paris, 1934 © Succession Marcel Duchamp, 2019
Décors, d’après Marcel Duchamp, La Mariée mise à nu par ses célibataires, même, dit Le Grand Verre, supervisé à l’origine par Jasper Johns
Costumes, d’après Jasper Johns
Lumières, Beverly Emmons
Remontée par Meg Harper, Jennifer Goggans
Avec quatre danseurs et cinq danseuses du Ballet de l’Opéra national de Paris
Coordination Technique, Davison Scandrett
Ingénieur du son, Jesses Stiles
Pièce créée le 10 mars 1968 au State University College (Buffalo)
Le décor original de la production de 1968 a été conçu et supervisé par Jasper Johns. Ce décor fait aujourd’hui partie de la collection du Walker Art Center. Pour cette production, une réplique a été construite par l’Opéra de Paris sous la supervision de Pascal Goblot pour l’Association Marcel Duchamp
Productions originales, Merce Cunningham Dance Company, Cross Currents (1964), Pond Way (1998), Walkaround Time (1968) © Merce Cunningham Trust. All rights reserved.
Coréalisation Chaillot – Théâtre national de la Danse (Paris) ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
En partenariat avec France Inter et ARTE

« Plus que jamais, on comprend avec Pond Way que le danseur craque de l'intérieur à force d'exercice mental et d'intériorité. » Libération
« Voir et revoir l’œuvre si intensément déterminée et inventive du chorégraphe américain Merce Cunningham (1919 - 2009) est un plaisir que le Portrait concocté par le Festival d’Automne à Paris offre en grande largeur. » Le Monde
« "Je suis ébloui par cette danse sans affect”, Merce Cunningham jugé par ses pairs. » - Sortir Grand Paris -  Télérama Sortir ici
« Quel débarquement ! (…) Cinq troupes internationales vont tour à tour interpréter des pièces du maître américain, dont le Royal Ballet de Londres, que l’on voit trop peu à Paris. » Télérama Sortir
« Dans Walkaround Time, les mouvements sont épurés, d’une difficulté technique extrême. Ils deviennent statue dans des poses complexes puis enchaînent tout de go et à toute vitesse les pirouettes et des grands jetés. » L’Obs

De Marcel Duchamp à Brian Eno, la danse de Merce Cunningham a traversé tous les arts et toutes les tendances, se transformant au contact des artistes qui l’inspiraient. Ouvrant leur répertoire, le Royal Ballet de Londres, l’Opera Ballet Vlaanderen et le Ballet de l’Opéra national de Paris présentent chacun une de ses pièces, dévoilant différentes facettes de son esthétique.

L’équilibre constant chez Merce Cunningham entre avant-garde et tradition chorégraphique, expérimentation et travail formel a permis son entrée au répertoire de nombreux ballets. À l’occasion du Portrait qui lui est consacré, trois ballets de renommée mondiale présentent chacun une de ses pièces maîtresses. Pour le Ballet de l’Opéra national de Paris, il s’agit de Walkaround Time – véritable manifeste dadaïste de 1968. En hommage à Marcel Duchamp, Jasper Johns a conçu un décor basé sur son œuvre Le Grand Verre, qui filtre la danse par un jeu de transparence, tandis que les corps recomposent la perception de ses formes comme des pièces de puzzles mouvantes. Le Royal Ballet de Londres propose Cross Currents, dont le titre expose la poétique de Cunningham : mettant les qualités rythmiques de chaque danseur au premier plan, cette pièce repose sur l’intrication des phrases – comme des courants qui se croisent, passant par l’unisson pour mieux se redistribuer dans l’espace. La dernière partie de l’œuvre de Cunningham est évoquée par l’Opera Ballet Vlaanderen avec Pond Way : cette mystérieuse « voie de l’étang » renvoie à l’ambiance aquatique qui plane sur cette pièce de 1998. Sur une musique de Brian Eno, les danseurs glissent comme des ricochets à la surface de l’eau : tour à tour aériens ou liquides, leurs gestes se succèdent dans un subtil équilibre entre synchronisation et décalage.
––––––
Durée estimée : 1h20

Dans le même lieu

Chaillot – Théâtre national de la Danse
26 – 29 septembresept.
Malakoff Scène nationale – Théâtre 71
7 novembrenov.

Nina Laisné, Néstor 'Pola' Pastorive
Como una baguala oscura

Danse
Réserver

Dans Como una baguala oscura, Nina Laisné s’associe au danseur et chorégraphe Néstor ‘Pola’ Pastorive pour dessiner un portrait musical et dansé de la pianiste argentine Hilda Herrera. En explorant les racines d’une musique populaire et folklorique, elle conçoit un spectacle résolument vivant, frappé du sceau de la liberté. 

Chaillot – Théâtre national de la Danse
27 – 30 novembrenov.

Robyn Orlin, Garage Dance Ensemble, uKhoiKhoi
…How in salts desert is it possible to blossom...

DanseMusique
Réserver

Pour la première fois, Robyn Orlin rencontre l’emblématique compagnie sud-africaine Garage Dance Ensemble, qui pratique une danse-théâtre engagée pour l’égalité et la justice sociale. Avec les interprètes de la région Nord-du-Cap, elle crée une performance débridée qui interroge les origines de la violence sociale. 

Chaillot – Théâtre national de la Danse
5 – 8 décembredéc.

Marcelo Evelin, Demolition Incorporada
Uirapuru

Danse
Réserver

Depuis le Nordeste brésilien, le chorégraphe Marcelo Evelin invite à pénétrer une forêt métaphorique et sa condition écologique. Guidés vers le chant du légendaire Uirapuru, oiseau rare et menacé, six interprètes incarnent à travers une danse minimaliste, la promesse de découvrir ce qui est et se dérobe encore à nos sens.