La Ribot Mathilde Monnier Tiago Rodrigues
Please Please Please
15 octobreoct.
17 – 20 octobreoct.
Un spectacle de La Ribot, Mathilde Monnier, Tiago Rodrigues
Avec Mathilde Monnier, La Ribot
Traduction, Thomas Resendes
Musique, Béla Bartók (extraits)
Lumières, Eric Wurtz
Scénographie, Annie Tolleter
Réalisation scénographie, Christian Frappereau, Mathilde Monier
Costumes, La Ribot, Mathilde Monnier
Costumes, Marion Schmid, Letizia Compitiello
Création musique et régie son, Nicolas Houssin
Direction technique et régie lumière, Marie Prédour
Régie plateau, Guillaume Defontaine
Diffusion, Julie Le Gall (Bureau Cokot)
Production, Nicolas Roux
Remerciements, Magda Bizarro
Production déléguée Le Quai, CDN Angers Pays de la Loire
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
Production de la tournée francilienne Festival d’Automne à Paris
Coproduction Teatros del Canal, Madrid ; Théâtre Vidy-Lausanne ; Comédie de Genève ; Teatro Nacional D. Maria II (Lisbonne) ; Teatro Municipal do Porto (Portugal) ; Le Parvis Scène Nationale Tarbes-Pyrénées ; Theaterfestival Boulevard (Bois-le-Duc) ; Les Hivernales – CDCN d’Avignon ; BIT Teatergarasjen (Bergen) ; Compagnie MM ; La Ribot-Genève ; Les Spectacles Vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Les Spectacles Vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris pour les représentations au Centre Pompidou
Coréalisation Espace 1789 (Saint-Ouen) ; Festival d’Automne à Paris pour les représentations à l’Espace 1789 (Saint-Ouen)
Avec le soutien de l’Adami
En partenariat avec France Culture
Spectacle créé le 5 septembre 2019 au Théâtre Vidy-Lausanne
La compagnie La Ribot-Genève est soutenue par la Ville de Genève, la République et canton de Genève et Pro Helvetia - Swiss Arts Council.
La Ribot est artiste associée du CND, Centre national de la danse, 2018-2019
(Ré)Ecouter : La Ribot, Par les temps qui courent, France Culture ici
(Ré)Ecouter : Anthologie, La Ribot, L'Heure Bleue, Laure Adler, France Inter ici
(Ré)Ecouter : Tiago Rodrigues, Boomerang, Augustin Trapenard, France Inter ici
« Au croisement de la chorégraphie, des arts plastiques, de la performance et de la vidéo, l’Espagnole a su faire de son corps une large palette d’expressions. » Le Monde
« Maria Ribot tient à la fois de Buster Keaton, pour la présence tragique et drolatique, et d'une reine almodovarienne, pour la voix rauque et carnavalesque. » Libération
« Enfant de la Movida, la Ribot vit d’ailleurs comme elle bouge, en évitant l’inertie. » L’Humanité
« Entre rigueur et extravagance, concepts et sensualité, son oeuvre s’aventure du côté des arts visuels et de la performance et offre un reflet de notre monde à nul autre pareil. » Philippe Noisette, Les Inrockuptibles, Supplément du Festival
« Maria Ribot est à l’affiche de Festival d’Automne en long, en large et en travers. Et c’est une bonne nouvelle ! » Télérama Sortir
« Une triplette qui risque de mettre dans le mille. » Télérama Sortir
« Elle n’a pas froid aux yeux. Elle invective le public en espagnol. La performance est chez elle une seconde nature. » Le Figaroscope
Mobilisant le texte autant que la danse, La Ribot et ses deux complices passent un accord non contractuel qui, à coup sûr, ne tiendra aucune de ses promesses. Une manière pour eux de sonder l’indocilité première du corps et de l’opposer à la discipline des institutions.
Dans Please Please Please, sa dernière création en date de 2019, La Ribot s’allie à nouveau à la chorégraphe Mathilde Monnier, avec qui elle avait collaboré sur Gustavia, et pour la première fois au metteur en scène portugais Tiago Rodrigues. Ils signent ensemble un pacte dérégulé par lequel tous trois s’engagent à préserver ce que la danse a de plus indomptable. Comme une contre-proposition au contrat social, l’accord déjoue les normes du spectacle pour laisser s’exprimer des corps rendus à leur seul désir, incluant le public à son insu. La pièce s’interroge sur ce que l’institution (de l’école au centre d’art) peut faire au corps en déclinant des figures de marginalité, présentées comme autant de façons de contourner la norme. Please Please Please mutualise, selon leurs propres termes, la danse du beau et celle de l’exécrable dans une performance polymorphe qui prend le sauvage pour prisme de lecture. Au cours de cette négociation, les clauses du spectacle se redéfinissent sans cesse. Placé en situation d’autonomie, chacun éprouve alors seul son corps, au risque assumé du ridicule, de l’incertitude et du dysfonctionnement.
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Durée estimée : 1h15
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