Lia Rodrigues
Fúria
Chorégraphie, Lia Rodrigues
Dramaturgie, Silvia Soter
Création lumières, Nicolas Boudier
Collaboration Artisitique et images, Sammi Landweer
Assistante Chorégraphe, Amalia Lima
Dansé par Leonardo Nunes, Felipe Vian, Clara Cavalcanti, Carolina Repetto, Valentina Fittipaldi, Andrey Silva, Karoll Silva, Larissa Lima, Ricardo Xavier
Production Chaillot – Théâtre national de la Danse (Paris)
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
Coproduction Lia Rodrigues Companhia de Danças ; MA Scène nationale – Pays de Montbéliard ; Künstlerhaus Mousonturm Frankfurt am Main dans le cadre du Festival FRANKFURTER POSITIONEN 2019 ; Le CENTQUATRE-PARIS ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Chaillot – Théâtre national de la Danse (Paris) ; Festival d’Automne à Paris pour les représentations à Chaillot – Théâtre national de la Danse (Paris)
Coréalisation Le CENTQUATRE-PARIS ; Festival d’Automne à Paris pour les représentations au CENTQUATRE-PARIS
Avec le soutien de l’Adami
Lia Rodrigues est artiste associée à Chaillot – Théâtre national de la Danse (Paris) et au CENTQUATRE-PARIS.
Spectacle créé le 30 novembre 2018 à Chaillot – Théâtre national de la Danse (Paris) avec le Festival d’Automne à Paris
« La chorégraphe brésilienne au geste solide et charpenté soulève de nouveau la question du groupe, de l’espace, de la construction d’un phénomène spectaculaire au carrefour de la danse et du paysage avec sa pièce Furia. » Le Monde
« Fúria comme d'autres créations de Lia Rodrigues, montre les corps sans détour, aborde les thèmes de la domination tout en étant gorgé de références au Brésil dans sa diversité. Un véritable livre ouvert sur le monde qui l'entoure. » Les Inrockuptibles
« La chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues prend le groupe à bras-le-corps pour poser sur le plateau une communauté de danseurs happés par le même sens aiguisé du geste. Avec Fúria, son nouvel opus pour 9 interprètes, elle s’inscrit dans une nouvelle recherche sur l’individu et le collectif, la solitude et le soutien de l’autre, pour raconter l’art de la survie dans un pays comme le Brésil. » Le Monde
« Lia Rodrigues réussit à extraire une vision acérée qui secoue le corps jusqu'à la grimace. » Le Monde
« Corps dominés, révoltés, en transe… La troupe brésilienne, en partie issue d’une favela, dénonce de manière fracassante la brutalité de sa société. » Télérama
« On ne sort pas indemne d'une représentation de Fúria. Sonné, bouleversé - ou énervé -, au choix. La chorégraphie de Lia Rodrigues est de ces spectacles-monde qui parlent à tous. » Les Échos
(Ré)Ecouter : Lia Rodrigues était l'invitée d'Aurélie Charon / Une Vie d'Artiste / France Culture
(Ré)Ecouter : Lia Rodrigues était l'invitée de Olivia Gesbert / La Grande Table / France Culture
(Ré)Ecouter : Podcast de l'émission La Dispute d'Arnaud Laporte / France Culture
Dans la continuité de sa précédente pièce, Para que o céu nao caia (Pour que le ciel ne tombe pas), Lia Rodrigues remet au travail les paradoxes de l’altérité pour les incuber au sein d’un groupe de neuf danseurs. Multitude sauvage ou somme d’individus, ce collectif en mutation invente et traverse des mondes parcourus d’images fulgurantes.
Pour la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues, le groupe est une entité à part entière : une matière malléable capable de traverser différents états, au même titre qu’un élément liquide ou solide. Au fil de pièces comme sa trilogie brésilienne – Pororoca, Piracema et Pindorama –, elle façonne des expériences à la frontière du rite, de la danse, de la performance et de l’installation plastique. Rejoignant le travail d’artistes comme Lygia Clark, la substance collective qu’elle modèle dépasse le simple cadre formel pour toucher à la réinvention d’un corps social renouant avec ses énergies primitives. Après Para que o céu nao caia, elle repose les conditions d’une extase matérielle, allant creuser dans des zones profondément enfouies de la psyché humaine. Qu’est-ce qu’avoir un corps ? Une bouche pour parler, crier, des membres pour saisir, frapper, agripper un autre corps ? En suivant leur « radar délicat » – selon les mots de l’auteure brésilienne Clarice Lispector –, un groupe de neuf danseurs part à l’aventure, transformant la scène en territoire fragile et fluctuant. Tantôt meute, organisme autonome ou somme d’individus livrés à la solitude de leur chair, ils cherchent à créer des mondes : à faire de la scène un univers traversé de paradoxes, soulevé par des images qui déchirent le voile de la réalité familière.
Durée estimée : 1h
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