Julien Gosselin
Le Père
d’après L’Homme incertain de Stéphanie Chaillou
13 – 29 septembresept.
Adaptation, scénographie et mise en scène, Julien Gosselin
D’après L’Homme incertain de Stéphanie Chaillou (texte publié aux Éditions Alma)
Avec Laurent Sauvage
Création lumières, Nicolas Joubert
Création vidéo, Pierre Martin
Création musicale, Guillaume Bachelé
Création sonore, Julien Feryn
Production Si vous pouviez lécher mon cœur
Coproduction TNT – Théâtre national de Toulouse ; La Comédie de Béthune ; Théâtre d’Arles
Coréalisation MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Montévidéo (Marseille)
Spectacle créé le 7 novembre 2015 au TNT – Théâtre national de Toulouse
En partenariat avec France Culture
« Si la lecture est un plaisir solitaire, le théâtre est une expérience collective. C'est sur ce fil que Julien Gosselin a tissé la trame de son dernier spectacle. Comment partager l'expérience intime du lecteur avec les spectateurs ? Comment faire entendre les mots simplement, au plus près de la langue ? » Mouvement, nov. 2015
(Ré)Ecouter : Podcast de l'Entretien avec Julien Gosselin par Arnaud Laporte / France Culture
Performance poétique pour un comédien, Le Père forme une sorte de pendant intimiste à la monumentale trilogie Don DeLillo que le metteur en scène Julien Gosselin présente par ailleurs au Festival d’Automne ; et invite à découvrir un texte qui a la pureté fulgurante d’une chanson.
En contrepoint des spectacles-fleuves adaptés des monuments de la littérature contemporaine, le metteur en scène Julien Gosselin affectionne les formes plus réduites, performances poétiques à la croisée des genres. Succédant ainsi à Je ne vous ai jamais aimés, sur un texte de Pascal Bouaziz, Le Père, créé en 2015 au TNT – Théâtre national de Toulouse, est un nouveau témoignage de cette veine que l’on pourrait dire intimiste. Ce spectacle pour un comédien – l’impressionnant Laurent Sauvage – part de L’Homme incertain de Stéphanie Chaillou : un texte dont la découverte a produit sur Gosselin le même sentiment d’évidence bouleversante que peut avoir une chanson ; un texte qui « donne à entendre une voix que l’on n’entend jamais. Pas seulement parce qu’elle est celle d’un rejeté de la société, non, mais parce que c’est une voix pure de tristesse. » Monologue d’un agriculteur qui se retourne sur sa vie, Le Père est à la fois un constat sans appel sur l’envers de nos sociétés, mais aussi une tentative, de la part d’un metteur en scène passé maître dans l’agencement d’expériences collectives, de traduire sur scène l’émotion intime que peut procurer la lecture d’un texte marquant.
Durée : 1h15
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