Julien Gosselin
Joueurs | Mao II | Les Noms de Don DeLillo
Adaptation et mise en scène, Julien Gosselin
Texte, Don DeLillo
Traduction, Marianne Véron
Avec Rémi Alexandre, Guillaume Bachelé, Adama Diop, Joseph Drouet, Denis Eyriey, Antoine Ferron, Noémie Gantier, Carine Goron, Alexandre Lecroc-Lecerf, Frédéric Leidgens, Caroline Mounier, Victoria Quesnel, Maxence Vandevelde
Scénographie, Hubert Colas
Assistant à la mise en scène, Kaspar Tainturier-Fink
Création musicale, Rémi Alexandre, Guillaume Bachelé, Maxence Vandevelde
Création lumières, Nicolas Joubert assisté d'Arnaud Godest
Création vidéo, Jérémie Bernaert, Pierre Martin
Création sonore, Julien Feryn
Costumes, Caroline Tavernier assistée d'Angélique Legrand
Accessoires, Guillaume Lepert
Régie générale et assistance technique scénographique, Antoine Guilloux
Régie générale tournée, Léo Thévenon
Régie plateau, Benjamin Dupuis, Simon Haratyk, Guillaume Lepert
Régie lumière, Anna Geneste, Arnaud Godest, Fanny Walser
Cadre vidéo, Jérémie Bernaert
Régie vidéo, Pierre Martin ou Pierre Hubert, Raphaël Oriol
Régie son, Julien Feryn, Hugo Hamman ou Noémie Pagot
Régie son HF, Mélissa Jouvin
Stagiaire dramaturgie, Juliette de Beauchamp
Stagiaire technique, Sophie Miquet, Mickaël Perissinotto, Nina Chiron
Direction technique, Nicolas Ahssaine
Administration, production, diffusion, Eugénie Tesson
Organisation tournée, communication, Emmanuel Mourmant
Assistant à l’administration, Paul Lacour-Lebouvier
Textes publiés aux Editions Actes Sud
Production Si vous pouviez lécher mon cœur
Coproduction Kaidong Coopération franco-taiwanaise pour les arts vivants ; Le Phénix, scène nationale (Valenciennes) ; National Performing Arts Center – National Theater & Concert Hall (Taiwan) ; Théâtre National de Strasbourg ; Festival d’Avignon ; MC2: Maison de la culture de Grenoble ; Théâtre du Nord – Centre Dramatique National Lille / Tourcoing / Hauts-de-France ; International Theater Amsterdam ; TNB – Théâtre National de Bretagne – Centre Européen Théâtral et Chorégraphique (Rennes) ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; Bonlieu Scène nationale Annecy ; Le Quartz – scène nationale de Brest ; La Filature, Scène nationale (Mulhouse) ; Odéon-Théâtre de l’Europe (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Odéon-Théâtre de l’Europe (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Avec le soutien de Nanterre-Amandiers et Montévidéo, créations contemporaines
Avec le soutien exceptionnel de la DGCA / DRAC Hauts-de-France et de la Région Hauts-de-France
L’Adaptation de « JOUEURS, MAO II, LES NOMS » est représen¬tée dans les pays de langue française par Dominique Christophe / l’Agence, Paris en accord avec Abrams Artists & The Wallace Literary Agency, New York
Construction du décor : Ateliers du Théâtre National de Strasbourg
Spectacle créé le 7 juillet 2018 dans le cadre du Festival d’Avignon
En partenariat avec France Culture
« Et il faut saluer, tout d’abord, l’intelligence magistrale, l’originalité du choix de Julien Gosselin dans le montage de ces trois romans. C’est bien un parcours qu’il propose, d’un livre à l’autre, dans ce temps qui bascule dans la postmodernité. » Le Monde
« Julien Gosselin s’affirme comme le meilleur metteur en scène de sa génération. Et pas seulement. Un souffle, une puissance, une maturité, un tutoiement du monde qui emportent tout. Un géant. » mediapart
« Julien Gosselin décline la trilogie « Joueurs, Mao II, Les Noms » en un déluge d'images et de sons hypnotiques. Sa troupe de comédiens surdoués porte haut les mots du romancier américain. Une expérience inouïe de théâtre-cinéma qui dit l'effroi du monde et la puissance des mots, en dix heures chrono. » Les échos
« Au sortir de la chose et dans un état d’apesanteur exaltée, l’on ne pouvait que se réjouir de la singularité de la place occupée par Julien Gosselin dans le paysage théâtral français, sa manière de foncer tête baissée dans les défis les plus fous, de les mettre en forme avec cette énergie et cette intelligence, cette plastique reconnaissable qui, si elle commence par chiffonner un peu en début de parcours, trouve sa justesse et son souffle à mesure que se déploie l’ensemble. » Libération
« Tout dingue de théâtre se doit d’expérimenter cette aventure insensée qui propose non seulement un panorama déjanté de l’Amérique des années 1970, mais aussi un geste théâtral à l’ambition folle. » Télérama
(Ré)Ecouter : Podcast de l'Entretien avec Julien Gosselin par Arnaud Laporte / France Culture
(Ré)Ecouter : Julien Gosselin était l'invité d'Augustin Trapenard / Boomerang / France Inter
(Ré)Ecouter : Julien Gosselin était l'invité de Marc Weitzmann / Signes des Temps / France Culture
(Ré)Ecouter : Julien Gosselin était l'invitée de Olivia Gesbert / La Grande Table / France Culture
Après Houellebecq et Bolaño, le metteur en scène Julien Gosselin poursuit son exploration scénique de la littérature d’aujourd’hui et de la violence de nos sociétés, à travers trois romans de l’Américain Don DeLillo formant en écho une histoire du terrorisme contemporain.
En 2014, le coup d’éclat des Particules élémentaires avait révélé le jeune collectif Si vous pouviez lécher mon cœur emmené par Julien Gosselin. En 2016, avec 2666, adaptation du roman monstre de Roberto Bolaño, le metteur en scène confirmait son goût pour les spectacles-fleuves, pour les textes non théâtraux et pour les formes immersives dans lesquelles musique, vidéo et lumière invitent à une expérience esthétique fulgurante. Ce faisant, il creusait aussi quelques thèmes de prédilection – la littérature, la violence, la façon dont un être humain est victime des mouvements souterrains que produit l’histoire ou la société qui l’entoure : autant de questions qui trouvent dans les romans de l’écrivain américain Don DeLillo une certaine acmé. Articulant étroitement destinées individuelles et histoire collective, Joueurs (1977), Les Noms (1982) et Mao II (1991) – titre emprunté à l’un des « multiples » d’Andy Warhol – composent ainsi, selon Gosselin, « chacun à leur manière, une histoire du terrorisme », parfois d’ailleurs largement prémonitoire ; mais aussi la matière d’une nouvelle forme-somme, dont chaque partie pourra être découverte séparément.
––––––
Vous pouvez choisir de voir le spectacle de Julien Gosselin :
- En intégrale les samedis ou dimanches à 13h30 (24€ à 60€)
- En 3 soirées distinctes et au tarif de l’intégrale (24€ à 60€)
Vous pouvez également préférer voir chaque partie distinctement sans engagement sur les trois (12€ à 30€).
––––––
Durée estimée :
Intégrale : 9h10 - les spectateurs peuvent entrer et sortir librement pendant la représentation
Joueurs : 3h00 | En savoir plus sur Joueurs
Mao II : 3h10 | En savoir plus sur Mao II
Les Noms : 3h00 | En savoir plus sur Les Noms
––––––
Note d’intention de Julien Gosselin à lire ici
Dans le même lieu
Kornél Mundruczó, Proton Theatre Parallax
Observateur des mutations familiales marquant la société contemporaine, comme le montrent ses succès cinématographiques White God (2015), récompensé à Cannes, Pieces of A Woman (2019) ou Evolution (2021), le réalisateur et metteur en scène hongrois Kornél Mundruczó explore dans Parallax la notion d’identité entre affirmation sociale et espace de liberté.
Daria Deflorian La Vegetariana
Chef-d’œuvre de la littérature sud-coréenne, La Végétarienne dessine, à travers un portrait de famille, une vertigineuse cartographie de violences – physiques, psychologiques, politiques. Daria Deflorian exsude de la puissance du texte écrit par Han Kang – prix Nobel de littérature 2024 – la substance d’un élixir théâtral.
Animal Architecte Les Forces vives
Comment une vie peut à la fois s’inventer, se comprendre et se raconter. Comment Simone de Beauvoir, née en 1908, a été autrice et chroniqueuse de son existence. Et quel genre d’énergie, quel type de combativité suppose la liberté ? Avec Les Forces vives, Animal Architecte signe une fresque passionnante et étonnante sur le parcours de l’écrivaine.