Noé Soulier
Performing Art
Création, Noé Soulier
Avec Caroline Camus Caplain et Aurélie Gavelle du Centre Pompidou, Théo Duporté, Simon Lepeut, Malak Maatoug, Todd Narbey, Vincent Robert, Heiner Scheel de Globart / Monin et Saber Lakhdari de Arôm Paris
Conseil curatorial, Marcella Lista
Lumières et scénographie, Victor Burel et Noé Soulier
Production ND Productions (Paris), Alma Office/Anne-Lise Gobin // Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings // Coproduction Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées ; CND Centre national de la danse (Pantin) ; Musée national d’art moderne Centre Pompidou (Paris) ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris // Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris // Avec le soutien de la DRAC Île-de-France – ministère de la Culture et de la Communication, au titre de l’aide à la structuration
Noé Soulier est artiste associé au CND Centre national de la danse. // Noé Soulier est artiste associé au Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées pour la période 2016-2018.
Noé Soulier a conçu un spectacle pour regarder des œuvres d’art, non en déambulant dans les galeries d’un musée, mais depuis le siège d’un théâtre : les regarder être installées, dialoguer entre elles au fil d’une chorégraphie où les gestes et les œuvres s’interprètent mutuellement.
Alors que les rapports entre « arts de la scène » et « arts de l’exposition » ne cessent de se transformer, donnant lieu à de multiples formats où les corps envahissent les espaces muséaux, Noé Soulier s’est demandé comment déplacer l’équation : et si c’étaient les œuvres, et non les corps, qui se pliaient à un autre espace ? Si c’étaient les objets qui investissaient le cadre du spectacle vivant ? Faisant glisser le terme « performing arts » des « arts de la performance » à une « performance des arts », Noé Soulier confronte un choix d’œuvres issues des collections du Musée national d’art moderne Centre Pompidou aux contraintes spécifiques de la scène – à sa temporalité, à son appareil de vision. Ce faisant, ce sont également les mouvements du musée, ceux de la manipulation des œuvres, qui changent de statut : au fil de ces gestes précautionneux, qui soulèvent, déplacent, agencent, l’exposition s’invente devant nos yeux comme un montage d’images, de durées, de matérialités, racontant une histoire de l’art parallèle. Comme dans chacune de ses pièces, telles que Mouvement sur mouvement ou plus récemment Faits et gestes, Noé Soulier interroge ce qui fait danse. Cherchant à mettre en lumière le point d’indétermination du regard et de l’objet regardé, il expose ce qui arrive lorsque la visée d’un geste utilitaire est brouillée par son activation performative ; à la lisière, les œuvres et les gestes servant à les révéler performent ensemble.
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