Karla Black
20 octobreoct. – 20 novembrenov.
20 octobreoct. – 7 janvierjan.
Production Festival d’Automne à Paris // En collaboration avec les Beaux-Arts de Paris et le Musée des Archives nationales // Avec le soutien des galeries Gisela Capitain (Cologne) et David Zwirner (New York/Londres) // Avec le soutien de Lafayette Anticipations – Fonds de dotation Famille Moulin et de Fluxus Art projects // Avec le soutien de Sylvie Winckler
Après Venise, Londres, Los Angeles et New York, les délicates sculptures de l’artiste écossaise Karla Black sont présentées pour la première fois en France dans deux lieux d’Histoire parisiens : le Musée des Archives nationales et les Beaux-Arts de Paris.
Karla Black utilise des matériaux de la vie quotidienne tels que papier toilette, coton, savon, cellophane, cosmétiques, ainsi que des matériaux relevant du champ de l’art comme le plâtre ou les pigments colorés. Si son travail fait référence à la peinture et à la sculpture, ses œuvres défient les limites du cadre et la gravité de la matière. Karla Black se libère de la logique du mur déjà remise en cause aux origines de la modernité puis dans de nombreuses pratiques artistiques des années 1970. Elle pense un champ résolument élargi du pictural en référence aux artistes de l’expressionisme abstrait ou de la color field painting américaine.
C’est une recherche subtile sur la lumière, la couleur, la fluidité, l’évanescence des formes. Certaines œuvres relèvent du geste, à la lisière de la performance, et sont de véritables propositions immersives que le spectateur expérimente physiquement et visuellement sans aucun recours à la narration, à la représentation ou à la métaphore. La plupart du temps réalisées in situ, elles prennent en compte leur lieu d’apparition. D’une extrême fragilité, les formes aériennes ou déposées délicatement sur le sol offrent une sensation d’immatérialité. Les couleurs pâles, allant du vert pistache au rose clair, accrochent la lumière et s’approchent au plus près de la vibration picturale.
Son intervention dans la Salle Malpomène des Beaux-Arts de Paris fait écho à la collection de moulages en plâtre présentée dans la chapelle de ce site, tandis que sa proposition au Musée des Archives nationales répond à la dimension décorative des salons rococos de l’hôtel de Soubise.
Le Festival d’Automne à Paris propose chaque année à l’artiste qui a réalisé l’affiche de son édition de créer une œuvre originale en tirage limité, dont les exemplaires sont numérotés et signés. Cette sérigraphie est en vente sur la boutique en ligne.