Jan Martens
Rule of Three
Concept, Jan Martens
Avec Steven Michel, Julien Josse, Courtney May Robertson
Musique live créée et interprétée par NAH
Avec des histoires courtes de Lydia Davis:
© Denise Shannon Literary Agency, Inc. Ecrire et Poils de chien de Histoire Réversible par Lydia Davis, trad. Anna Rabinovitch, Christian Bourgois editeur, 2016. Et soudain la peur de Kafka aux Fourneaux, par Lydia Davis, trad. Marie-Odile Fortier-Masek, Editions Phébus, Paris, 2009.
Costumes, Valérie Hellebaut
Lumières, Jan Fedinger
Technique, Michel Spang
Dramaturge, répétitrice, Greet Van Poeck
Diffusion internationale, A Propic / Line Rousseau et Marion Gauvent
Production GRIP // Coproduction deSingel International Artcampus ; Le Gymnase CDC I Roubaix – Hauts de France ; Tanzhaus nrw (Düsseldorf) ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris // Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris // Avec le soutien de STUK Arts Centre et Grand Theatre // Avec le soutien financier du gouvernement flamand et de la ville d’Anvers // Avec le soutien de King’s Fountain // En partenariat avec France Culture // Remerciements à Marc Vanrunxt et Anne-Lise Brevers // Spectacle créé le 28 septembre 2017 à deSingel International Artcampus (Anvers)
Inspirée par trois schèmes qui privilégient la forme courte, la création Rule of Three débusque un chemin tout particulier entre concert performé, recueil de nouvelles et mur Facebook ou canal YouTube, naviguant de drames contemporains en faits divers.
Dans une ambiance de discothèque hardcore signée live par NAH, aux couleurs métal, avant-jazz, noise, punk ou électro-industrielle minimale, la succession de tableaux dansés promet une surprise à chaque virage. S’ensuivent scènes courtes ou ludiques et friandises iconiques, plus langoureuses et scandées. La dentelle finement écrite de ces scènes éparses mais liées donne la sensation de se perdre dans les pages d’un livre. D’épures en massifs de strates rythme/lumière/mouvement, la variété du paysage peut aussi bien exhaler un parfum de nonchalance chaotique que donner le diable au corps. Rebelle, fougueux, direct, mais rigoureux voire mathématique, le travail chorégraphique de Jan Martens rejoint le style indompté et brut des tambours de NAH pour se cristalliser en une confondante et délicieuse symbiose. Danse et musique, organiquement, s’imbriquent. Servie par deux collaborateurs de longue date, Steven Michel et Julien Josse, et la nouvelle recrue Courtney Robertson, cette œuvre déroule une méditation sauvage sur les contrastes de notre époque, l’engourdissement et l’explosion, le décidé et l’intuitif, le cœur et la raison.