Lia Rodrigues
Pindorama
Pindorama
Création, Lia Rodrigues
Pièce pour onze danseurs
Dramaturgie, Silvia Soter
Collaboration artistique, Guillaume Bernard
Lumière, Nicolas Boudier
Photographie, Sammi Landweer
Assistante chorégraphe pour le répertoire, Amalia Lima Coproduction Théâtre Jean Vilar (Vitry-sur-Seine) ; Théâtre National de Chaillot (Paris) ; La Briqueterie/CDC du Val-de-Marne ; KING’S FOUNTAIN ; Kunstenfestivaldesarts en coréalisation avec le Kaaitheater (Bruxelles) ; HELLERAU-European Center for the Arts (Dresde) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre National de Chaillot (Paris) ; Théâtre de la Cité internationale (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
En partenariat avec Redes da Maré
La Lia Rodrigues Companhia de Danças est soutenue par Petrobrás, dans le cadre du programme Petrobrás Cultural – aide au projet de fonctionnement et le Ministère de la Culture du Brésil 2012/2013
Résidence de création au Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, dans le cadre d’un compagnonnage soutenu par le Conseil Régional d’Ile-de-France
Avec le soutien de l’ONDA
Troisième pièce d’un tryptique entamé avec Pororoca – tableau de chair protéiforme, creusant en profondeur la question du collectif – Pindorama est à envisager comme un horizon : un point de passage, gardant en suspens les désirs, les impasses, les zones de fantaisie ou d’obscurité mises à jour lors des pièces précédentes.
Pindorama, c’est d’abord un nom, celui du Brésil avant sa conquête par les colons portugais – nom formant un paradoxe, simultanément terre vierge à défricher et destruction de l’altérité.
Dans cette pièce nomade, en constante métamorphose, les reliefs, les couleurs les aspérités du paysage en voie d’apparition sont à trouver directement dans les corps, dans la singularité des individus qui le constituent.
Sur scène, le groupe passe par tous les états, de l’agrégat à la nuée, de l’éparpillement à la fusion, de la fragilité à l’explosion – cherchant une forme d’agencement organique de ses forces. Inventant une multitude de rituels et de jeux, les danseurs se forcent un passage à travers leur propre matière, afin d’engendrer un devenir commun, une utopie chorégraphique éphémère. Chacune des créations de la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues peut valoir comme une métaphore de l’engagement artistique et politique qu’elle mène au sein de la favela de Maré depuis plus de dix ans. Instigatrice d’un centre culturel, elle ne sépare jamais formation et création, danse et état de la société, interrogation de la mémoire et projections vers le futur.
Formant un tout organique, son oeuvre repose et réinvente inlassablement la question : « par quels chemins explorer, une fois encore, les façons d’être ensemble?»
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