Bára Gísladóttir
Née à Reykjavík en 1989, Bára Gísladóttir a étudié la composition à Reykjavík, Milan et Copenhague, où elle réside aujourd’hui. La contrebasse occupe une place centrale dans son œuvre, tant comme instrument que comme prisme de composition. Sa musique explore souvent un seul son fondamental, sur lequel s’agencent des couches multiples. L’improvisation fait partie intégrante de sa pratique, en solo ou avec son collaborateur de longue date, le contrebassiste Skúli Sverrisson. Influencée par Scelsi, le death metal et la techno, son travail alterne bruit, silence et humour noir, comme dans SILVA, solo d’une heure pour contrebasse inspiré d’une rave souterraine pour arbres. Elle se produit notamment avec l’ensemble Elja et a reçu plusieurs distinctions, dont le Prix Léonie Sonning (2018) et le Prix du compositeur de la Fondation Ernst von Siemens (2024). Sa musique est publiée chez Edition·S et enregistrée sur Dacapo, Sono Luminus, entre autres.
Cet automne