Sébastien Lifshitz
L’Inventaire Infini
Cette manifestation est organisée par les Cinémas du Département du développement culturel du Centre Pompidou avec le Festival d’Automne à Paris.
Les Éditions Xavier Barral et les Éditions du Centre Pompidou publient le catalogue de l’exposition, avec des textes inédits d’Isabelle Bonnet et Sébastien Lifshitz.
(Re)voir : Sébastien Lifshitz, 19/20, France 3 ici
(Ré)écouter : Sébastien Lifshitz, Par les temps qui courent, France Culture ici
(Ré)écouter : Sébastien Lifshitz, Dans le Genre, Radio Nova ici
« Chez Lifshitz, le vague à l’âme se conjure souvent avec un remise en cause du genre et de ses carcans. » Les Inrockuptibles, Supplément du Festival
« Dans le cinéma français, il est l’un des regards curieux. Curieux des autres, qu’il raconte dans ses documentaires ou à travers les photographies qu’il collectionne. » Télérama Sortir
« J’espère que mes films ont une dimension politique, même si ce n’est jamais frontal ou explicite. Ce sont d’abord des portraits, des récits de vie qui viennent croiser des questions sur l’identité, le genre, la construction et l’accomplissement d’un individu. » Sébastien Lifshitz pour Trois Couleurs
« En naviguant entre le documentaire (Les Invisibles, Bambi), la fiction (Presque rien), le cinéma grand public (Plein sud) ou plus underground (Wild Side), Sébastien Lifshitz signe une œuvre tendrement violente, délicatement engagée et résolument essentielle. » Numéro
« Voilà maintenant plus de vingt ans que Sébastien Lifshitz vagabonde en quête de signes, de visages et de voix peu montrés, négligés ou oubliés. » Beaux Arts
Depuis la fin des années 1990, Sébastien Lifshitz trace une œuvre cinématographique aussi délicate que politique. À l’occasion de la sortie en salles de son nouveau long métrage, Adolescentes, le Centre Pompidou revient sur l’ensemble de son travail et présente une exposition inédite de photographies vernaculaires dont le cinéaste est un grand collectionneur.
Un sourire, des mains, un regard, Sébastien Lifshitz, cinéaste passé par l’École du Louvre, est devenu, depuis Les Corps ouverts, son premier moyen métrage, en 1998, un formidable portraitiste attaché à l’intimité du détail. Avec Bambi dans le film du même nom (2013), Thérèse Clerc dans Les Vies de Thérèse (2016), mais aussi l’artiste Valérie Mréjen dans Il faut que je l’aime (1994), ou encore la cinéaste Claire Denis dans Claire Denis, la vagabonde (1995), Lifshitz donne à voir une communauté joyeuse et profonde, dans un mouvement résolument tourné vers l’autre. Au fil de plus de dix films à ce jour, longs métrages de fiction et documentaires de tous formats, il questionne insatiablement les dimensions du genre et la pluralité de nos identités, comme en 2012 avec Les Invisibles, récompensé par le César du meilleur documentaire.
Passionné de photographie amateur, qu’il collectionne de façon compulsive depuis que, enfant, il allait les acheter aux puces par paquets, Sébastien Lifshitz présente, en parallèle de la rétrospective de ses films, l’exposition L’Inventaire Infini. À travers cette proposition inédite, rassemblant plus de 400 pièces et imaginée comme une anthologie subjective de la photographie vernaculaire, Sébastien Lifshitz raconte une part intime de son éducation artistique.
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