Jonathan Capdevielle
Adishatz / Adieu
Conception et interprétation, Jonathan Capdevielle
Lumières, Patrick Riou
Collaboration artistique, Gisèle Vienne
Regard extérieur, Mark Tompkins
Assistanat audio, Peter Rehberg
Assistanat artistique pour les tournées, Jonathan Drillet
Régie générale, Christophe Le Bris
Régie son, Johann Loiseau
Diffusion et administration Fabrik Cassiopée – Isabelle Morel, Manon Crochemore
Avec la participation d’ECUME, ensemble choral universitaire de Montpellier, direction musicale Sylvie Golgevit
avec (en alternance) Pierre-Yves Bruzzone, Renaud Lebrun, Paco Lefort, Jean-Luc Martineau, Olivier Strauss, Benoit Vuillon
Production déléguée Association Poppydog (Bureau Cassiopée jusqu’en janvier 2016) // Coproduction ICI – Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon dans le cadre de ]domaines[ ; Centre Chorégraphique National de Franche-Comté à Belfort dans le cadre de l’accueil-studio (FR) ; BIT Teatergarasjen (Bergen) // Coréalisation Théâtre du Rond-Point (Paris) ; Festival d’Automne à Paris // Avec le soutien du CND Centre national de la danse pour la mise à disposition de studios // Avec l’aide de DACM et l’équipe technique du Quartz – Scène nationale de Brest // En partenariat avec France Culture //Spectacle créé le 12 novembre 2009 à ICI – Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon
Dans un patchwork de répertoire baroque, hits de discothèque et chants traditionnels, Jonathan Capdevielle nous happe au cœur de ses souvenirs, emportant notre mémoire vers nos propres affres adolescentes.
Interprète fétiche de Gisèle Vienne, danseur, chanteur, ventriloque, comédien virtuose, manipulateur d’objets hors pair, le bien-nommé « juke-box vivant » a frappé fort en 2009 avec sa première mise en scène. Émouvant à en défaillir, drôle, écorché, extraverti et extravagant, il agence dans Adishatz / Adieu chansons et imitations, pour frayer une voie introspective épidémique. Autoportrait, confession, théâtre documentaire, autofiction ? Entre vraie vie et vie rêvée, son itinéraire se dévoile par le prisme de chansons qui sont autant de pages fantasmées d’un journal intime, noircies d’émois, cornées de quête d’identité. Son chant a cappella l’offre dans toute sa vulnérabilité, en même temps qu’il brise le silence d’une voix multiple faisant éminemment entendre les paroles. De même, la technique de l’imitation s’élève ici du pur divertissement au rang d’espace de distanciation pour brouiller les pistes entre humour et gravité. Devant une table de maquillage, lors d’un dialogue téléphonique avec son père dont les bribes révèlent l’absence d’une mère, le soliste se travestit en burlesque Madonna de province française, rayonnant tableau d’un adolescent complexe et désemparé.
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