Yudai Kamisato
+51 Aviación, San Borja
5 – 9 octobreoct.
Texte, mise en scène et scénographie, Yudai Kamisato
Avec Masahiko Ono, Wataru Omura, Mari Kodama
Lumière, Ryoya Fudetani
Son, Masashi Wada
Régisseur général, Shuji Hamamura
Dramaturge, Hinako Arao
Directrice de production, Akane Nakamura (precog)
Production Okazaki Art Theatre, precog // Coréalisation T2G – Théâtre de Gennevilliers ; Festival d’Automne à Paris // Avec le soutien de la Fondation pour l’étude de la langue et de la civilisation japonaises sous l’égide de la Fondation de France // En collaboration avec KAKIKUUKYAKU, Shochiku Geino, The Japan International Cooperation Foundation // Avec le soutien de The Saison Foundation
Spectacle créé le 13 février 2015 à ST Spot Yokohama (Japon)
Sans conteste l’une des voix les plus inventives et excitantes de la jeune génération de la scène japonaise, Yudai Kamisato décline depuis plus de dix ans le thème de l’incompréhension mutuelle de personnes qui, pourtant, coexistent, sur fond d’un système sociopolitique en faillite.
+51 Aviación, San Borja nous emmène en Amérique du Sud à la rencontre de vieux immigrés japonais, dont le regard nostalgique dresse en miroir un portrait de la société d’aujourd’hui. Ce sont deux Japon dos à dos que l’artiste retourne pour les mettre face à face. Lui-même né au Pérou, il est réellement parti à la rencontre de cette communauté japonaise-péruvienne pour écrire sa pièce, à Lima, où vit toujours sa grand-mère, rue San Borja. L’immersion autobiographique dans ses racines cosmopolites s’entrelace intelligemment avec une véritable saga historique. En chemin, le public découvre d’illustres personnages, tel Seki Sano, devenu le « père du théâtre mexicain », et déambule entre grands événements, monuments et déclarations.
Naviguant avec dextérité entre l’histoire de l’émigration du XXe siècle et l’actualité au Japon, le capitaine de cette odyssée nous guide en toute liberté d’un bout à l’autre de la planète, d’hiver en été, d’une époque à une autre. Avec trois acteurs captivants et quelques accessoires, un plateau épuré, un déferlement de couleurs pop et d’humour, une multiplicité de strates théâtrales – du reportage à la fiction jusqu’au méta-théâtre –, la pièce déploie une impressionnante sensation de l’immensité du monde.
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