Rabih Mroué
Pixelated Revolution
Une conférence non-académique de Rabih Mroué
Traduction en anglais, Ziad Nawfal
Coproduction Berlin Documentary Forum – HKW, Berlin ; dOCUMENTA 13 (Kassel) ; The 2010 Spalding Gray Award // Remerciements à Lina Saneh, Tony Chakar, Jalal Toufic, Sarmad Louis, Hito Steyerl, Elia Suleiman, Khalil Joreige et Joana Hadjithomas, Walid Raad, Christine Tohme, Raseel Hadjian, Jowe Harfouche et aussi au Documentary Forum (BDF) – HKW, Berlin, Ashkal Alwan, Beirut Art Center
Avec le soutien de l’Adami et de l’Onda - Office national de diffusion artistique
Spectacle créé le 31 mai 2012 au HKW de Berlin dans le cadre du Berlin Documentary Forum
À l’heure où images et vidéos témoignant de la guerre et de l’horreur saturent l’espace médiatique, Rabih Mroué n’a de cesse de s’interroger sur notre culture visuelle. Quand une image devient symbole et icône, l’émotion est-elle la seule réponse possible ? Entre arts visuels, théâtre et histoire, l’artiste né à Beyrouth propose un recul salutaire sur les structures qui sous-tendent nos représentations, une distance qui laisse place à la réflexion.
Pour Pixelated Revolution, conférence « non académique » créée en 2012, ce sont des vidéos datant du début de la révolution syrienne que Rabih Mroué réunit et commente. À l’image, les forces du régime, dont le regard croise l’objectif des caméras de téléphones portables tendus par des manifestants. Ces derniers vont tomber, hors-champ, sous les coups de leurs assaillants ; Rabih Mroué part en quête du sens de ces images à la première personne, au cœur des reportages contemporains et pourtant fragmentaires.
So Little Time, nouvelle création, revient dans le pays natal de Rabih Mroué pour s’intéresser à l’histoire insolite du premier martyr libanais, dans les années 1960. Quand le corps d’un jeune étudiant parti rejoindre le Mouvement de Libération de la Palestine est rendu au pays, un hommage national est organisé, un monument inauguré. Au cours d’un échange de prisonniers, pourtant, il s’avère que l’homme ainsi canonisé est bien vivant. Que faire d’un martyr en chair et en os ? À travers lui, c’est l’histoire moderne du Liban, hanté par les morts et par ses contradictions, que Rabih Mroué sonde en mots et en images.
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Rabih Mroué Make Me Stop Smoking
L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant.
Rabih Mroué The Inhabitants of Images
L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant.
Rabih Mroué Sand in the Eyes
L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant.
Rabih Mroué Who’s Afraid of Representation?
Nous sommes en compagnie de figures du Body Art européen (Joseph Beuys, Orlan, Marina Abramović…) via leurs témoignages relatifs aux exhibitions et scarifications publiques pratiquées autour des années 1970. Parallèlement, intervient le récit d’un employé de bureau libanais relatant la tuerie véridique qu’il a perpétrée sur son lieu de travail, arguant de motivations fluctuantes.
Lina Majdalanie, Rabih Mroué, Mazen Kerbaj Borborygmus
Un trio s’adonne à des proférations viscérales, un chœur extravagant, soutenu par une partition complexe de sons et lumières. Chaque séquence surgit, rebondissant sur une liaison impromptue, développant une nouvelle thématique, constats désemparés, souvenirs, hommages, visions apocalyptiques, observations intimes, expériences inavouables.
Lina Majdalanie, Rabih Mroué Photo-Romance
Comment présenter l’adaptation d’un célèbre film de cinéma à la censure libanaise ? L’on devinera qu’il s’agit d’un film qui raconte la rencontre improbable de deux êtres très dissemblables subissant une aliénation sociale dans l’Italie fasciste de 1938. L’adaptation se situe à Beyrouth en 2007, peu après une attaque israélienne sur le Liban.
Lina Majdalanie, Rabih Mroué Biokhraphia
Présentés au sein d’une même soirée, Biokhraphia et Riding on a cloud interrogent l’autoportrait. Dans Riding on a cloud, un homme appelé Yasser se confie à un dictaphone, projette des vidéos et diffuse des enregistrements, tout en émettant des réserves sur la conformité de ces documents avec sa véritable personne. Dans Biokhraphia, c’est Lina Majdalanie qui se prête à une très insolite interview.
Rabih Mroué Riding on a cloud
Présentés au sein d’une même soirée, Biokhraphia et Riding on a cloud interrogent l’autoportrait. Dans Riding on a cloud, un homme appelé Yasser se confie à un dictaphone, projette des vidéos et diffuse des enregistrements, tout en émet-tant des réserves sur la conformité de ces documents avec sa véritable personne. Dans Biokhraphia, c’est Lina Majdalanie qui se prête à une très insolite interview.
Rabih Mroué Before Falling Seek the Assistance of Your Cane
Le duo Lina Majdalanie et Rabih Mroué présente deux « conférences non académiques » et un concert-performance cosigné avec Rima Khcheich.
Lina Majdalanie, Rabih Mroué 33 tours et quelques secondes
Qui est Diyaa Yamout, militant des droits de l’homme, artiste et blogueur libanais dont le suicide agite le pays ? On ne le saura pas vraiment et cela n’a pas d’importance. Ce qui fascine ici ce sont les réactions foisonnantes et hétéroclites qui défilent sur Facebook, à la télévision, par sms ou sur répondeur.
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Lina Majdalanie, Rabih Mroué Quatre murs et un toit
En 1947, a lieu aux États-Unis le procès du dramaturge allemand Bertolt Brecht devant le Comité des activités anti-américaines (HUAC) chargé de lutter contre l’activisme communiste. Dans ces circonstances, Brecht avait rédigé une déclaration qu’il lui fut interdit de lire. Les minutes du procès, ainsi que cette déclaration, constituent l’un des axes de ce spectacle foisonnant.
Rabih Mroué, Anne Teresa De Keersmaeker A little bit of the moon
À l’invitation exceptionnelle du Festival d’Automne, la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker et le metteur en scène Rabih Mroué ont partagé pendant 10 mois leurs pensées, inquiétudes, doutes, et questions sur la politique, l’art et la vie. À l’issue de ces nombreuses rencontres virtuelles, les deux artistes se rencontreront sur le plateau de l’ancien complexe industriel de la Fondation Fiminco pour redessiner, le temps d’une performance, un nouveau monde en commun.