Federico León

Las Ideas

Archive 2015
Théâtre
1/2

Dramaturgie et mise en scène, Federico  León
Avec Julián Tello, Federico León­­
Assistants mise en scène et production, Rodrigo Pérez, Rocío Gómez Cantero
Scénographie et accessoires, Ariel Vaccaro
Lumière, Alejandro Le Roux
Musique, Diego Vainer
Costumes, Paola Delgado
Coordination technique, Matias Iaccarino
Agent en Espagne, Carlota Guivernau

Production déléguée en France Ligne Directe / Judith Martin  // Coproduction Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Festival d’Automne à Paris ; Théâtre de la Bastille ; Iberescena (Espagne) ; FIBA Festival International de Buenos Aires ; El Cultural San Martin (Buenos Aires) ; Santiago a Mill (Santiago), La Villette – Résidences d’artistes 2014 ; La Bâtie – Festival de Genève // ­­Coréalisation Théâtre de la Bastille ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de l’ONDA
Spectacle créé le 22 mai 2015 au Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles)

L’auteur, metteur en scène, acteur et cinéaste argentin Federico León est l’un des piliers de la scène indépendante de Buenos Aires. Las Ideas, sa toute dernière création théâtrale, se présente comme un vrai-faux work in progress : assis à sa table de travail (une table de ping-pong, en fait), l’artiste attrape au vol les idées qui l’assaillent, il les analyse, les confronte les unes aux autres, les soumet à un collaborateur, s’interroge sur la façon de les mettre en pratique et, peu à peu, donne forme à de nouvelles créations.
Le spectateur voit sous ses yeux l’artiste créer, hésiter, corriger, prendre son ordinateur à bras-le-corps, naviguer sur internet, monter des séquences vidéo, mixer des images et du son, composer du texte, fouiller dans les archives de sa mémoire et de son disque dur. Le public est invité à pénétrer au cœur de son intimité mise à nu, projetée sur grand écran.
Ce qui intéresse Federico León, écrit le romancier Alan Pauls, « ce n’est pas le risque – qui est la version décente et sensible du vertige – mais le danger tout court. » Dans Las Ideas, en effet, Federico León avance sur une corde raide, aux frontières de la fiction et de la réalité, pour mettre en scène le vertige du créateur.