Grand Magasin
Inventer de nouvelles erreurs
5 – 15 novembrenov.
Un essai de Grand Magasin
Avec Tiphanie Bovay-Klameth, François Gremaud, Michèle Gurtner, François Hiffler, Tom Johnson, Pascale Murtin, Diederik Peeters
Tiphanie Bovay-Klameth qui s’activait jusqu’ici avec nous à « inventer de nouvelles erreurs » a du, pour des raisons familiales, céder au pied levé sa place à Bettina Atala.
Sopranos, Elisa Doughty et Aviva Timonier
Flûtistes, Amélie Berson, Alessandra Giura Longo
Musique, Tom Johnson
Chansons additionnelles, Grand Magasin
Éclairage, régie générale, Nicolas Barrot
Vendeuse, Christine Bombal
Conseils vestimentaires : Virginie Petit
Production déléguée Grand Magasin // Coproduction Théâtre National de Toulouse – centre dramatique national ; Le Manège de Reims scène nationale ; Le Parc de la Villette à Paris dans le cadre des résidences d’artistes ; Théâtre de L’Arsenic à Lausanne ; T2G –Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national de création contemporaine ; Célestins Théâtre de Lyon, TAP Scène Nationale de Poitiers, MC2 Grenoble, La Comédie de Clermont-Ferrand Scène Nationale, Centre Dramatique National Orléans Loiret Centre, CNCDC Châteauvallon, le phénix scène nationale Valenciennes, Théâtre Vidy-Lausanne. Festival d’Automne à Paris // Coréalisation T2G – Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national de création contemporaine ; Festival d’Automne à Paris // Grand Magasin est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC-Île-de-France) et par le Conseil général du Val-de-Marne. // Ce spectacle fait partie du projet d’éducation artistique et culturelle Parcours d’auteurs soutenu par la SACD.
En partenariat avec France Culture
Listes d’individus classés par taille ou types d’orteils, équations incongrues, rubriques singulières… Pascale Murtin et François Hiffler, un tandem d’artistes qui opère sous le nom Grand Magasin, aiment cataloguer, selon des méthodes rationnelles et logiques répétitives, ce qui n’était pas prévu pour l’être. De cette manie sont nées, depuis le début des années 1980, des pièces aux titres surprenants à l’instar de Bilan de compétences ou 25 chansons trop courtes et quelques-unes plus longues, sortes d’« antispectacles » qui doivent moins au patrimoine dramatique français qu’à certaines expérimentations littéraires ou plastiques. Aujourd’hui, ces enfants spirituels de Georges Perec ou de Robert Filliou continuent d’explorer avec minutie le terrain de l’infra-ordinaire, de la tautologie et des micro-poésies en passant commande d’une œuvre minimaliste au compositeur américain Tom Johnson. Inventer de nouvelles erreurs réunit ainsi deux sopranos, deux flûtistes et un chœur de six interprètes pour explorer la question des « petites différences » – celles que commentait en particulier Leibniz lorsqu’il se souvenait, dans Nouveaux essais sur l’entendement humain, d’une princesse qui, se promenant dans son jardin, dit ne pas croire qu’il y ait « deux feuilles parfaitement semblables ». Transformé en improbable étude comparative, ce livret sera la base d’un « opéra-minute » conçu à la façon de ces « comédies de coulisses » qui, à Broadway, montrent l’œuvre mais aussi les différentes étapes de son élaboration.
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