Émilie Rousset

Rencontre avec Pierre Pica

Archive 2018
Théâtre
1/4

Conception, mise en scène, Émilie Rousset
Avec Emmanuelle Lafon et Manuel Vallade
Musique, Christian Zanési
Collaboration artistique, Élise Simonet
Lumières, Florian Leduc
Son, Romain Vuillet
Scénographie, sur une idée originale de Célia Gondol, d'après les oeuvres Temporary Overlap et Expansion not explosion
Réalisation scénographie, Florian Leduc & Emilie Rousset
Régie générale, Jérémie Sanames
Administration, production, BureauProduire

Production John Corporation
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
Coproduction Le Phénix, scène nationale (Valenciennes) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre de la Cité internationale (Paris) ; Festival d’Automne à Paris pour les représentations au Théâtre de la Cité internationale (Paris)
Avec le soutien de la DRAC Île-de-France
Avec le soutien de La Ménagerie de Verre dans le cadre du Studiolab
Spectacle créé le 15 octobre 2018 au Théâtre de la Cité internationale (Paris) avec le Festival d’Automne à Paris

« Emilie Rousset bouscule notre monde cartésien pour le rapprocher de l’élasticité revendiquée par celui des Munduruku. » Les Inrockuptibles
« Par son ambition, ses contraintes, son modèle économique, le théâtre est une sorte d’utopie. » Emilie Rousset répond aux questions de maculture.fr
« Un voyage humoristique, drôle et vertigineux dans les systèmes de représentation du monde. » Le Monde
« Via cette agréable conversation entre vertébrés, les Mundurukus nous font quitter notre petite lorgnette qui prend pour immuables des choses, des mots, des points de vue qui sont plus aléatoires qu’on ne veut bien le croire. » mediapart
(Ré)Ecouter : Entretien avec Emilie Rousset invitée de Thomas Corlin / Chaos / Radio Néo

(Ré)Ecouter : Émilie Rousset était l'invité d'Aurélie Charon / Une vie d'artiste / France Culture

Partant de l’archive et de l’enquête documentaire, les recherches performatives d’Émilie Rousset explorent le potentiel théâtral qui se loge dans le décalage entre le document original et sa représentation. Pour la première fois au Festival d’Automne, deux spectacles témoignent de ce travail dont l’humour est une composante essentielle.

Émilie Rousset a fait du travail sur les sources documentaires, et en particulier sur des paroles recueillies et enregistrées, la matière vive d’une recherche théâtrale qui explore toutes les possibilités de leur transposition sur scène. Depuis trois ans, elle établit un dialogue avec le linguiste Pierre Pica, ancien élève et collaborateur de Noam Chomsky. Voilà quinze ans qu’il travaille sur les Munduruku, un groupe indigène habitant la forêt amazonienne. Pierre Pica étudie leur langue et plus spécifiquement leur rapport aux nombres puisqu’ils possèdent un système de comptage approximatif qui fascine le chercheur. De ses conversations avec lui, Émilie Rousset tire la matière d’une performance interprétée par Emmanuelle Lafon et Manuel Vallade. Les comédiens ré-interprètent ces échanges tour à tour hilarants, érudits, troublants. Les questions de linguistique entrent en résonance avec la parole théâtrale. Le processus de la recherche scientifique se fond avec celui de l’écriture de la pièce. Le monde approximatif des Munduruku envahit le plateau du théâtre.

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Durée estimée : 1h20