Jeanne Candel Samuel Achache Florent Hubert

La Chute de la maison

Talents Adami Paroles d’acteurs

Archive 2017
Théâtre
1/2

Mise en scène, Jeanne Candel, Samuel Achache et Florent Hubert
D’après des motifs d’Edgar Allan Poe, de Franz Schubert et de Robert Schumann
Avec Margot Alexandre, Adrien Bromberger, Chloé Giraud, Louise Guillaume, Julie Hega, Jean Hostache, Hatice Özer, Antoine Sarrazin, Vladimir Seguin, Antonin Tri-Hoang
Direction musicale, Florent Hubert
Costumes, Pauline Kieffer
Regard scénographique, Lisa Navarro
Chef de chant, Nicolas Chesneau
Assistante à la mise en scène, Carla Bouis
Collaboration artistique, Victor Assié

Coproduction Association artistique de l’Adami ; Festival d’Automne à Paris // En collaboration avec le CDC Atelier de Paris / Centre de développement chorégraphique national, la vie brève et les productrices associées // La vie brève est conventionnée par la DRAC Île-de-France et bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Générale de la Création Artistique). La vie brève est une compagnie associée au Théâtre Garonne ; Jeanne Candel est artiste associée au Théâtre de Lorient ; Samuel Achache et Jeanne Candel sont membres du Collectif artistique de La Comédie de Valence.

Le Festival d’Automne à Paris met une fois de plus au cœur de sa programmation le dispositif Talents Adami Paroles d’acteurs, accueilli pour la cinquième année consécutive au CDC Atelier de Paris. Le principe ? Inviter un metteur en scène expérimenté à créer un spectacle original, en compagnie de jeunes comédiens. Cette année, le duo Jeanne Candel et Samuel Achache relève le défi.
Dans Talents Adami Paroles d’acteurs, deux générations de théâtre se rencontrent. L’occasion de nouer un dialogue fort entre l’art de la mise en scène et l’énergie de comédiens débutants. Avec cette création, Jeanne Candel et Samuel Achache transmettent aux comédiens de demain leur pratique de la scène, au croisement du jeu et de l’opéra. Ils créent ensemble un spectacle inspiré de plusieurs lieder, ces poèmes chantés à une voix et accompagnés par des instruments, et de la nouvelle fantastique d’Edgar Allan Poe La Chute de la maison Usher. Dans ce texte très resserré, vivier d’inspiration pour ces deux artisans des mots et des notes, s’entremêlent de nombreux motifs musicaux. Le plateau laisse alors place à une rêverie romantique et fantastique, au plus près de l’âme. Ni narration bien ficelée, ni opéra virevoltant, mais véritable invitation à un voyage intérieur, cette création incite à l’introspection. Le spectateur très proche du plateau plonge dans un espace intime au plus près du grain des peaux, des voix et des rêves.