John Adams Lucinda Childs Frank Gehry

AVAILABLE LIGHT

Archive 2016
Danse

Chorégraphie, Lucinda Childs
Musique, John Adams
Scénographie, Frank Gehry
Lumière, Beverly Emmons et John Torres
Costumes, Kasia Walicka Maimone
Son, Mark Grey
Avec The Lucinda Childs Dance Company : Katie Dorn, Kate Fisher, Sarah Hillmon, Anne Lewis, Vincent McCloskey, Sharon Milanese, Benny Olk, Patrick John O’ Neill, Matt Pardo, Lonnie Poupard Jr., Caitlin Scranton, Shakirah Stewart Producteurs associés, Kaleb Kilkenny, Alisa E. Regas
Productrice exécutive, Linda Brumbach

 

Production Pomegranate Arts // Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Théâtre du Châtelet (Paris) ; Festival d’Automne à Paris // Coproduction Cal Performances, University of California (Berkeley) ; Festspielhaus St. Pölten ; FringeArts (Philadelphie) avec le soutien de The Pew Center for Arts and Heritage, Glorya Kaufman Presents Dance at the Music Center and The Los Angeles Philharmonic Association, International Summer Festival Kampnagel (Hambourg), Onassis Cultural Centre (Athènes), Tanz im August (Berlin), Théâtre de la Ville-Paris, Festival d’Automne à Paris // Dans le cadre du Tandem Paris-New York 2016
Spectacle créé au MASS MoCa (Massachusetts Museum of Contemporary Art)
En partenariat avec France Inter


Quelle est la « lumière disponible » qu’évoque le titre de cette pièce ? C’est d’abord celle de l’entrepôt désaffecté où elle a été créée en 1983, et dont les verrières laissaient filtrer la lumière du jour. Mais ce pourrait être le manifeste de cette œuvre limpide, où tout est visible dans une clarté formelle qui n’excède jamais ce que peuvent les corps : une danse ouverte, utilisant toutes les ressources du mouvement pour atteindre un état d’harmonie fusionnelle entre les arts. La transparence des effets marque tous les éléments impliqués : la scénographie de l’architecte Frank Gehry vise à démultiplier la danse ; matérialisant dans l’espace plusieurs niveaux de lecture, elle accentue la rigueur des contrepoints, donnant l’impression que les danseurs interagissent à la manière d’une matière quantique mue par d’invisibles lois physiques. La composition symphonique de John Adams, Light Over Water, rappelle quant à elle une onde incessante, matière dense qui enrobe les corps et leur transmet ses pulsations. Entre les onze danseurs s’instaurent un battement, une circulation de voltes, de girations et d’immobilité qui se distribuent sur le double plan de la scène ; pures formes gestuelles ou rouages d’une harmonie mathématique supérieure, les silhouettes des danseurs mettent en route une machinerie de sons, de lumières et de volumes semblable à une cathédrale moderne.