Meg Stuart / Philipp Gehmacher / Vladimir Miller

the fault lines

Archive 2011
Danse

the fault lines
Création, Meg Stuart, Philipp Gehmacher, Vladimir Miller
Lumière, Jan Maertens
Son, Vincent Malstaf
Costumes, Nina Gundlach
Assistant création, Philipp Hochleichter
Assistante scénographie, Ania Pas
Production Damaged Goods (Bruxelles), Mumbling Fish (Vienne)
Coproduction szene salzburg (Salzbourg)
Corealisation La Ménagerie de Verre (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Forum Culturel Autrichien
Meg Stuart et Damaged Goods sont soutenus par les autorités flamandes et la Commission de la Communauté Flamande.
Philippe Gehmacher et Mumbling Fish sont soutenus par le département culturel de la ville de Vienne.
Spectacle créé au Springdance Festival (Utrecht) le 17 avril 2010

Deux corps sous influence qui se manipulent, se séparent, se superposent, fascinés par leur vulnérabilité réciproque. Après le duo Maybe Forever en 2007, Meg Stuart et le chorégraphe autrichien Philipp Gehmacher ont souhaité travailler de nouveau ensemble, avec une forme plus modeste : the fault lines est un duo subtil, intime et poétique, une installation pour deux danseurs et un vidéaste, l’artiste berlinois Vladimir Miller. Au sol, deux néons fluorescents. Meg Stuart et Philipp Gehmarcher marchent lentement l’un vers l’autre, s’étreignent en une accolade qui devient lutte, une confrontation répétée à l’infini. Les corps dessinent dans l’espace et tracent des « lignes de faille », filmés en direct par une caméra. On sent d’abord une forte interaction physique, puis arrive la vidéo, qui prend de plus en plus de place. Le spectateur peut choisir de regarder l’image filmée ou les corps en chair et en os. Il expérimente ainsi plusieurs points de vue d’une seule expérience. Philipp Gehmacher a rencontré Meg Stuart il y a dix ans, en suivant l’un de ses ateliers.« Nous sommes très proches », indique Meg Stuart, « nous partageons un langage physique : le travail des bras, la manière de s’asseoir, la relation au sol, le travail sur l’actif et le passif. » À chaque nouvelle pièce, Meg Stuart trouve de nouvelles manières de montrer le corps, sa perception, sa manière de s’inscrire dans l’espace, et remet en question son langage chorégraphique.