Raimund Hoghe

L’Après-midi

Raimund Hoghe

Archive 2008
Danse
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L’Après-midi
Un solo pour Emmanuel Eggermont

Conception et chorégraphie, Raimund Hoghe
Danse, Emmanuel Eggermont
Collaboration artistique, Luca Giacomo Schulte
Lumière, Raimund Hoghe, Amaury Seval
Son, Frank Strätker
Musique

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Prélude à l’Après-midi d’un faune de Claude Debussy et Lieder de Gustav Mahler
Administration, Julie Bordez


Production Cie Raimund Hoghe
Coproduction Festival Montpellier Danse 2008 ; Théâtre Garonne/Toulouse ; Theater im Pumpenhaus Münster
Coréalisation Théâtre de la Cité Internationale
Festival d’Automne à Paris

Dans le cadre de la saison France-Nordrhein-Westfalen 2008/2009  Avec le soutien du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie
Avec le soutien du Centre chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort dans le cadre de l’accueil-studio / Ministère de la culture et de la communication
Manifestation présentée dans le cadre de la Saison culturelle européenne en France (1er juillet – 31 décembre 2008)
L’Après-midi d’un faune, poème de Stéphane Mallarmé, inspira à Claude Debussy une œuvre symphonique, créée en décembre 1894, dont Vaslav Nijinski donna en 1912 une interprétation chorégraphique entrée dans la légende.
Près d’un siècle plus tard, Raimund Hoghe s’empare à son tour de ce morceau de choix, poursuivant ainsi – après Sacre - The Rite of Spring (2004), Swan Lake, 4 Acts (2005) et Boléro Variations (2007) – sa passionnante entreprise de réappropriation des classiques de l’histoire de la danse.

Pour cette nouvelle pièce, intitulée tout simplement L’Après-midi, il confie au jeune danseur français Emmanuel
Eggermont – déjà présent dans Boléro Variations mais aussi dans 36, Avenue Georges Mandel et Young People, Old Voices – le redoutable privilège de succéder à Nijinski. En résulte un solo, dont la vitalité, proprement rayonnante, n’a d’égale que la singularité, continûment flagrante.

Né à Wuppertal, Raimund Hoghe, d’abord journaliste, devient dramaturge du Tanztheater de Pina Bausch pendant les années 80. À partir de 1989, il passe à la mise en scène avant de franchir un nouveau cap en décidant en 1994 d’interpréter lui-même le solo Meinwärts, premier volet d’une trilogie sur le XXe  siècle. Très ritualisées, ses pièces chorégraphiques témoignent d’une aspiration fervente à la simplicité.