Mélanie Leray / Pierre Maillet

La Veillée

Lars Norén

Archive 2007
Théâtre
La Veillée
De Lars Norén

Traduction, Amélie Berg
Mise en scène, Mélanie Leray, Pierre Maillet
Lumière, Ronan Cabon
Avec Pierre Hiessler, Mélanie Leray, Vincent Voisin, Valérie Schwarcz
Production Théâtre des Lucioles ; Echo Théâtre
Avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne, Le Conseil Régional de Bretagne, Le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine et la Ville de Rennes

Spectacle accueilli  par leThéâtre de la Bastille ; le Théâtre de l’Agora, scène nationale d’Evry et de l’Essonne ; le Festival d’Automne à Paris

En compagnie de l’Adami
Le texte est publié aux éditions de l’Arche
Dans la continuité d’Automne et Hiver, pièce également présentée au Théâtre de la Bastille en février 2006, Pierre Maillet, Mélanie Leray et le Théâtre des Lucioles approfondissent leur travail sur l’œuvre de Lars Norén.
La démarche est d’autant plus légitime que La Veillée, texte écrit quatre années avant Automne et Hiver, présente des conflits identiques sous un éclairage diférent.
Cette pièce fait partie d’un cycle d’écriture de Lars Norén réalisé dans les années 80 sur les névroses familiales, les parents absents, la solitude des enfants, le rapport à l’inceste, à l’alcool, à la schizophrénie, la dégénérescence de la famille bourgeoise suédoise.
Plus tard, il écrira sur les exclus de la société que l’on trouve dans les prisons, la rue, les foyers, les hôpitaux psychiatriques…
Dans ces lieux on croise les enfants de ses premières pièces, devenus adultes ; peut-être ceux de John et Alan les deux frères de La Veillée.
Ce huis clos met en scène deux frères et leurs épouses réunis par la mort de leur mère. Durant cette Veillée, les sentiments se délitent à mesure que les langues se délient, aidés par la fatigue et l’alcool. John et Alan réalisent la profondeur du lien qui les unit, mais aussi le fossé qui les sépare, leur propre incapacité à créer une famille, leur propre échec sentimental.
Outrancière, absurde, aiguë et pleine d’humour, la langue de Lars Norén révèle impitoyablement la portée destructrice de nos névroses.