Richard Mitou

Les Histrions (détail)

Marion Aubert / Richard Mitou

Archive 2006
Théâtre
1/4

Les Histrions (détail) de Marion Aubert
Mise en scène, Richard Mitou
Scénographie, Pierre Heydorff
Costumes, Jane Joyet
Lumière, Maurice Fouilhé, Cathy Gracia
Régie son, Antonin Clair, Benjamin Furbacco
Assistante mise en scène, Amélie Nouraud
Chargée de production, Sylvine Dupré
Images super 8, Ronan Rioualen
Avec Marion Aubert, Cécile Auxire-Marmouget, Philippe Baron, Frédéric Borie, Elodie Buisson, Hervé Dartiguelongue, Capucine Ducastelle, Frédérique Dufour, Marion Guerrero, Laurent Joly, Sébastien Lagord, Marc Pastor, Nicolas Pichot, Sophie Rodrigues, Flore Taguiev, Mathieu Zabé
Musiciens, Gérald Chevillon (saxophone et tuba), Benoît Convert (guitare), Antoine Girard (piano et accordéon), Thibaud Soulas (contrebasse et trompette)
Production Compagnie Tire pas la Nappe
Coproduction Théâtre des Treize Vents / Centre dramatique national de Montpellier Languedoc-Roussillon,Théâtre de La Manufacture / Centre dramatique national de Nancy, Ecole Supérieure d’Art Dramatique-Conservatoire National de Région de Montpellier Agglomération
Coréalisation Théâtre National de la Colline, Festival d’Automne à Paris
Avec l’aide à la création de la DMDTS - Ministère de la culture et de la communication, de la SPEDIDAM, de la Région Languedoc-Roussillon et de la Ville de Montpellier
La Cie Tire pas la Nappe est conventionnée par la DRAC Languedoc-Roussillon et le Conseil Général de l’Hérault
Avec le soutien de La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon
et de la Scène nationale de Chambéry
En compagnie de l’Adami

Par l’ampleur et l’ambition du projet, « une saga qui partirait comme ça de notre époque pour s’échouer vers 2076», Les Histrions (détail), tient des épopées théâtrales d’Olivier Py et de sa troupe ; par la profusion burlesque de ses personnages - 16 comédiens et 4 musiciens qui interprètent près d’une centaine de personnages, « la vieille du premier rang », « la femme toute en jambes », « l’homme à la tête de sucre d’orge »…- la pièce rejoint la matière vive d’un Valère Novarina ; par son sens de la fête joyeuse, elle se souvient du Grand Magic Circus…
Cette fable de l’origine du monde et des hommes, « Des gens suite à un choc métaphorique, une pluie de grêle ou de fiente, se réfugient dans un théâtre et y trouvent un enfant qui n’a jamais vu le monde. » écrite par la jeune Marion Aubert pour le non moins jeune Richard Mitou, connaît son histoire du théâtre et la manière bravache de le reconstruire pour des temps futurs.
Dans La Vie est un songe, le prince n’aspirait qu’à retrouver sa place dans un monde dont on l’avait exclu, ici, le monde n’aspire qu’à revenir dans le ventre du théâtre pour y trouver une nouvelle naissance. Parce qu’il « faut bien réinventer le monde pour arriver à y survivre ». Histrions volontaires, « marchands d’histoires, cabotins qui aiment se donner en spectacle », la troupe emmenée par Richard Mitou hisse haut ses couleurs :
« J’ai envie d’un théâtre explosif qui brise les codes et les conventions, le ressassement et les redites de nos éternelles soirées au théâtre…
Un théâtre qui prenne d’assaut le théâtre, qui questionne et remette en cause, et en joie, la place de l’acteur et du spectateur…
Un théâtre qui pourrait aussi bien se passer dans le public, que sous les sièges, que dans la fosse, que dans les cintres, dans les dessus, les dessous, et pourquoi pas sur la scène même !… Un théâtre poétique et fulgurant qui se construirait sous nos yeux avec les quelques artifices du théâtre…
Un théâtre qui surtout remette l’Humain au centre, et non pas la belle pensée dramaturgique ou esthétisante d’un metteur en scène…»

Marion Aubert et Richard Mitou se sont rencontrés il y a une dizaine d’années au Conservatoire National de Région de Montpellier. À ce jour, Marion Aubert (28 ans) a écrit une dizaine de pièces. Richard Mitou a joué sous la direction d’Ariel Garcia Valdès, Jacques Nichet… En 2001 il dirige Marion Aubert dans Les Règles du savoir-vivre dans la société moderne de Jean-Luc Lagarce, Les Histrions (détail) est sa septième mise en scène.