DV8 / Lloyd Newson

The cost of living

Archive 2003
Danse
1/2

DV8
The Cost of Living
Création en France
Chorégraphie, Lloyd Newson
Musique, Gareth Fry
Scénographie, Lloyd Newson et Liam Steel
Lumières, Jack Thompson
Costumes, Katy McPhee
Vidéo, Oliver Manzi
avec José Maria Alves, Robin Dingemans, Thom Fogarty, Irene Hardy, Tom Hodgson, Eddie Kay, Eric Languet, Matthew Morris, Eddie Nixon, Kareena Oates, Talia Paz, Rowan Thorpe, David Toole, Vivien Wood, Arnon Zlotnik
Durée : 90’
Coproduction Romaeuropa Festival, Julidans Festival / Stadsschouwburg Amsterdam, PACT Zollverein / Choreographisches Zentrum NRW, Hebbel-Theater / Berlin, Théâtre de la Ville / Paris, Festival d’Automne à Paris
Commande du Sydney 2000 Olympic Arts Festival, en coproduction avec DV8 et le Royal Festival Hall et en collaboration avec Dance Umbrella
Un projet Artsadmin

Le nom de la compagnie se lit « deviate », traduire « dévier », façon choisie par Lloyd Newson d’avancer sans masque et sans préambule sur les terres du « beau » et du « bon goût ». Australien aujourd’hui fixé en Angleterre, Lloyd Newson dérange et provoque impitoyablement, qu’il clame haut et fort son homosexualité (My Sex, Our sex), qu’il se penche sur la misère des rêves du samedi soir (The Happiest Day of my Life) ou dénonce la marchandisation de l’humain, sujet premier de The Cost of Living, sa dernière création. Sur le plateau, « deux danseurs classiques qui n’ont pu faire carrière parce que leur corps n’étaient pas « aux normes », un homme obèse, une junkie, un espiègle retraité et l’extraordinaire David Toole, homme-tronc et néanmoins danseur d’exception » répondent sans détour à la question de Newson : « Pris entre ce que nous sommes et ce que nous pensons devoir être, nous nous camouflons dans le conformisme, nous nous dissimulons derrière des masques, sourions et faisons semblant pour être invités au bal. Mais que se passe-t-il pour ceux qui ne sont pas invités, qui ne sont pas parfaits, qui ne peuvent simuler ? ».

Dans le même lieu

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
13 - 22 septembresept.

Anne Teresa De Keersmaeker, Radouan Mriziga / Rosas, A7LA5
Il Cimento dell’Armonia e dell’Inventione

Danse
Réserver

Faire entendre Les Quatre saisons de Vivaldi, utiliser les outils de la danse pour affiner l’écoute de ce chef-d’œuvre baroque : c’est le pari relevé par Anne Teresa De Keersmaeker, en collaboration avec le chorégraphe et danseur Radouan Mriziga. Une alliance placée sous le signe de l’abstraction, qui renoue avec l’imaginaire écologique du célèbre concerto.

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
23 - 28 septembresept.

Rabih Mroué
Who’s Afraid of Representation?

Théâtre Portrait
Réserver

Nous sommes en compagnie de figures du Body Art européen (Joseph Beuys, Orlan, Marina Abramović…) via leurs témoignages relatifs aux exhibitions et scarifications publiques pratiquées autour des années 1970. Parallèlement, intervient le récit d’un employé de bureau libanais relatant la tuerie véridique qu’il a perpétrée sur son lieu de travail, arguant de motivations fluctuantes.

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
3 - 5 octobreoct.
Maison des Arts de Créteil
6 - 7 novembrenov.

Lola Arias
Los días afuera

Théâtre
Réserver

Entre spectacle musical et documentaire, Lola Arias signe une composition chorale dans laquelle six ancien·ne·s détenu·e·s évoquent leur vie pendant et après leur détention : six destins croisés qui interrogent les formes de violence dans la société contemporaine tout en explorant les marges de la fiction et du réel.

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
5 - 16 novembrenov.

Robert Wilson
PESSOA – Since I've been me

Théâtre
Réserver

Fernando Pessoa est le héros de cette nouvelle création de Robert Wilson. Un héros paradoxal puisque le poète portugais a passé sa vie à se démultiplier inventant des hétéronymes, auteurs fictifs auxquels il attribuait des œuvres écrites de sa main, imaginant même des relations, amicales ou de maître à disciple, entre ses différents avatars.

Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
19 - 23 novembrenov.

Jan Martens
VOICE NOISE

Danse
Réserver

Pièce de rupture aux yeux de Jan Martens, VOICE NOISE réunit six danseurs et danseuses pour façonner un paysage sonore composé de quelques-unes des grandes interprètes et compositrices de notre temps. Se demandant comment certaines ont été réduites au silence, le chorégraphe questionne à sa façon, pop et précise, une histoire contemporaine.