Claude Buchvald Tête d'Or

[Théâtre]

Paul Claudel a 20 ans lorsqu'il écrit Tête d'or. Un Claudel tenté par l'anarchisme, illuminé par les écrits de Rimbaud, hanté par le désir du voyage, empreint d'une fureur avivée par sa résistance à l'appel de l'Eglise. "Dans la privation du bonheur, le désir seul subsiste. Situation tragique ! J'éprouve un immense besoin de bonheur et je ne trouve pas à le satisfaire parmi les choses. Est-ce refus ou manque ? Mystère qui demande à être exploré avec la torche et l'épée."
Claude Buchvald, qui s'est attachée, depuis sept ans, à l'oeuvre de Valère Novarina dont elle a présenté au Festival d'Automne Le Repas et l'Opérette imaginaire, fait entendre la révolte sacrilège du jeune Claudel, et tout au bout, son champ de lumière.